Huit familles habitant un immeuble vétuste situé au 3, rue Mektit Ali dans le quartier de Haï Oussama (ex-Boulanger) ont lancé un appel, hier, au wali d'Oran pour leur venir en aide, après les deux effondrements partiels successifs survenus, en l'espace de quelques jours, au premier étage de cette bâtisse en ruine. En effet, c'est un appartement de deux pièces qui s'est complètement effondré. La victime, une mère de famille, s'est vue contrainte d'élire domicile chez ses voisins, dans un appartement de deux pièces dépourvu de toit. Terrifiés par ce qui venait de se passer, les sinistrés rencontrés hier ont lancé un appel de détresse au wali d'Oran pour que leur relogement soit sérieusement envisagé. «Nous avons été recensés par les services techniques du secteur urbain qui nous ont affirmé que l'immeuble est classé dans la catégorie rouge», a souligné le représentant des familles. En dénonçant, hier, le danger qui les guette notamment après l'effondrement de la cage d'escalier, le passage qui mène aux appartements et l'écroulement d'une partie de l'immeuble, les sinistrés se disent menacés par l'état de vétusté de l'immeuble qui risque de s'écrouler complètement à tout moment. En effet, le danger est permanent car les murs qui donnent sur la cour où jouent les enfants sont complètement fissurés et une bonne partie s'est déjà effondrée, a-t-on constaté. «Il ne se passe pas un jour sans que les murs s'effritent et les toits se lézardent encore plus», explique notre interlocuteur. Ils ajoutent que le rapport de la protection civile confirme bien l'état de péril de l'immeuble. Ainsi et tout en souhaitant une prise en charge réelle de leur cas, ces familles ont demandé qu'une commission soit dépêchée sur les lieux afin d'inspecter de visu les dégâts occasionnés par ces effondrements partiels successifs.