Objectif atteint pour l'équipe nationale algérienne qui s'est qualifiée hier pour les quarts de finale de la CAN 2010, et ce à la faveur du nul qui a sanctionné son opposition face au pays organisateur, l'Angola, combiné à la victoire du Mali face au Malawi. Même si les Maliens nous ont donné un coup de pouce en mettant hors course les Malawites qui pouvaient se contenter d'un nul pour être présents au prochain tour, il n'en demeure pas moins que cette qualification des Verts est en somme méritée car ces derniers ont montré du caractère, car ce n'est pas donné à n'importe quelle équipe de réagir après une entrée en lice des plus catastrophique dans cette compétition. Se faire humilier par le petit Poucet du groupe, puis montrer un tout autre visage face au Mali démontre, si besoin est, que l'équipe nationale version Rabah Saâdane a du répondant, comme elle l'a confirmé ce lundi en montant en puissance. Ce lundi pourtant, la mission de nos capés s'annonçait au départ des plus difficile face au pays organisateur, lequel, et tout comme notre équipe nationale, s'était fixé comme objectif la victoire pour éviter à tout prix les calculs et rester à Luanda. L'entraîneur des Palancas Negras, José Manuel, qui a prolongé le suspense pour dévoiler son onze de départ, n'a finalement pas aligné son joueur vedette Flavio, blessé et préservé pour les quarts. Quant à Rabah Saâdane, il a fait confiance au même groupe aligné face au Mali, à l'exception de Bezzaz qui a été remplacé par Bouazza sur le flanc gauche. Sur le terrain du pays hôte et dans une ambiance de fête, les Fennecs, avec une confiance et une solidarité retrouvées face au Mali, pouvaient prétendre à mieux dans cette rencontre en dominant de bout en bout les débats face aux Palancas Negras. Ces derniers, contrairement aux déclarations de son entraîneur, ont joué carrément la prudence en se contentant d'un nul face aux camarades de Karim Ziani, qui ont fait étalage de toute leur classe sur une pelouse pourtant dégradée. Dominateurs dans l'entrejeu grâce à la triplette Mansouri-Yebda-Ziani, les Verts, sur une balle arrêtée où ils excellent, ratèrent de peu l'ouverture du score par Bougherra qui butta sur le gardien adverse à la 21'. Les Angolais, loin de rester les bras croisés, se montrèrent dangereux à deux reprises sur un coup franc de Kalonga à la 26', mais Chaouchi dévia le ballon en corner. Le keeper algérien, auteur d'un sans-faute, sauva son équipe d'un but tout fait à trois minutes de la pause sur un essai de Djalma. En seconde période, la maîtrise technique des Algériens fera la différence, mais la réussite leur fera défaut à maintes reprises face à une équipe angolaise qui n'osa pas s'aventurer en attaque, laissant l'initiative du jeu aux Algériens qui déroulèrent, et ce après avoir pris connaissance du résultat de l'autre rencontre à Cabinda, jusqu'au coup de sifflet final du referee Jerôme Damon.
