L'opération de contrôle du marché de la farine continue à lever le voile sur plusieurs irrégularités liées au non-respect de l'activité commerciale. Ainsi, 33 commerces spécialisés dans la vente de détail et de gros, des minoteries et des boulangeries ont été fermés en 2009 par les agents de la direction régionale du commerce d'Oran pour exercice d'activité étrangère au registre de commerce et défaut d'hygiène. Il s'agit de commerces situés dans les cinq wilayas que coiffe la direction, ont indiqué hier des sources proches du dossier. Ce contrôle, qui vise à faire respecter les prix soutenus par l'Etat, a encore mis à nu 400 infractions qui se sont soldées, selon nos interlocuteurs, par 400 procès-verbaux, dont l'anomalie la plus souvent constatée est le défaut de facturation. Un chiffre d'affaires dissimulé qui s'élève à plus de 31 milliards de centimes et qui peut renseigner sur le non-respect des prix de vente fixés par l'Etat. En effet, c'est sur la base de ces factures que les inspecteurs déduisent le prix de vente de la farine et déterminent si celui-ci a été respecté. Ainsi et partant de cette fraude fiscale, les agents du contrôle ont découvert qu'en plus des infractions sus-citées, vient s'ajouter celle liée à l'exercice d'activité sans son inscription sur le registre de commerce. Dans le même contexte, une enquête similaire a été aussi lancée et a ciblé le marché de la semoule, laquelle a porté sur le contrôle de six semouleries implantées dans la région Ouest. En plus de l'opération de vérification des prix, il a été procédé au contrôle de la conformité de la semoule aux normes. Dans ce cadre, 14 prélèvements d'échantillons ont été effectués en vue d'analyse, selon le même bilan, et 4 procès-verbaux ont été dressés pour non-conformité physico-chimique.