Tout semble fin prêt, pour entamer les négociations salariales des travailleurs du secteur économique. Les secrétaires nationaux et secrétaires généraux des fédérations du secteur économique ont procédé à l'installation des différentes instances pour justement mettre sur la table des négociations avec les partenaires concernés, la révision des salaires, décidée par le président de la République le 24 février dernier. Un délai de six mois a été accordé aux 24 fédérations affiliées à l'UGTA pour achever les négociations sur les augmentations salariales avec les partenaires concernés, a indiqué Sidi Saïd. «Vous avez un timing de six mois pour achever les négociations salariales avec les partenaires concernés. Mais si vous pouvez raccourcir ce délai, il sera bénéfique pour le travailleur», a déclaré Sidi Saïd lors d'une rencontre réunissant le secrétariat national de l'UGTA et les fédérations nationales du secteur économique qui lui sont affiliées, pour la mise en oeuvre des décisions de la dernière tripartite. Sidi Saïd a précisé, selon des propos rapportés par l'APS, que le secrétariat national a désigné trois de ses membres pour suivre les négociations des fédérations, alors que deux autres membres ont été désignés pour suivre les négociations au niveau patronal, relevant «la nécessité de reconsidérer les branches de certains secteurs si cela est nécessaire». «A vous de voir si nous pouvons reconsidérer certaines branches, sans oublier que le Code du travail sera le ciment qui régit le monde social et partenarial», a expliqué Sidi Saïd. Par ailleurs, et selon le responsable de la communication de l'UGTA, Rachid Ait Ali «le champ est ouvert pour entamer les négociations dès maintenant, afin d'actualiser les conventions des branches et conventions collectives secteur par secteur y compris, le secteur de la presse». Le Chargé de la communication au sein de l'UGTA, a affirmé que la fédération nationale des journalistes algériens est prête à son tour, pour entamer les négociations avec les premiers responsables du secteur. «A chacun de définir les moyens ou la méthode pour situer le niveau des augmentations, bien évidemment en prenant en compte la situation notamment financière de chaque entreprise». Interrogé, sur la crainte que les négociations se heurtent à la réalité du terrain, sachant, qu'un nombre important d'entreprises algériennes se trouvent dans une situation financière difficile, notre interlocuteur répond tout en étant confiant «s'il n'y a pas d'espoir, les fédérations n'iront pas aux négociations».