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Catastrophes naturelles: Les Algériens ne s'assurent toujours pas
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 02 - 2010

Malgré une activité sismique régulière enregistrée dans le pays, les Algériens ne s'assurent pas contre les catastrophes naturelles.
L'étude publiée en 2008, à l'occasion de l'anniversaire du séisme dévastateur de Boumerdès a montré que seuls 10% des foyers algériens sont assurés contre les catastrophes naturelles. Selon l'IRISCO, la société chargée par le Conseil National des Assurances (CNA) de mener cette enquête, le faible taux de souscription à une assurance contre les catastrophes naturelles est dû à un manque de moyens, d'informations, et à une défiance généralisée envers les compagnies d'assurance. Des conclusions également à trouver dans l'enquête de l'APS concernant l'assurance contre les catastrophes naturelles et qui expliquent les raisons d'une désaffection par le manque d'information et une méfiance certaine vis-à-vis des compagnies d'assurance parmi les principales causes de la faible souscription à l'assurance des biens immobiliers ou autres contre les catastrophes naturelles. Ainsi, selon les professionnels du secteur, et en dépit de l'obligation vieille de sept ans faite aux propriétaires de biens immobiliers de souscrire une police d'assurance contre les risques naturels, les résistances sont bien réelles et les vieux réflexes semblent avoir la peau dure. Des résultats que confirment les chiffres de l'assurance contre les catastrophes naturelles (CAT-NAT) dans la structure globale du secteur des assurances en Algérie et qui demeure insignifiante et représente juste quelque 2 % du chiffre d'affaires global du secteur. Le chiffre d'affaires consolidé que devrait réaliser cette branche en 2009 avoisine les 1,5 milliard de dinars sur un résultat total de 76 milliards DA, alors qu'en 2008, il s'établissait à 1,35 milliard DA sur un chiffre d'affaires global de 67,6 milliards DA, selon le CNA. Pour le citoyen algérien, et en dehors de la police d'assurance automobile, il n'existe pas d'autres formes d'assurances, hormis pour les professionnels, et cette relation n'est pas faite pour les encourager, eux dont la majorité voit avec un œil méfiant les compagnies d'assurance. Ce regard critique s'ajoute au manque de communication décrié par les professionnels qui trouvent dans ce déficit une autre explication à la désaffection du large public à l'égard d'un produit censé pourtant prémunir les personnes et leurs biens, notamment immobiliers, contre des risques pourtant très répandus en Algérie, à l'image des tremblements de terre ou encore des inondations. Un argumentaire commercial qui, paradoxalement, ne trouve pas grâce aux yeux des Algériens qui y répondent par le facteur religieux en prétextant que certains produits d'assurance seraient proscrits par la loi islamique, selon les personnes interrogées par l'APS.
L'obligation de souscrire à cette assurance a été instituée par une ordonnance du 26 août 2003, et ses textes d'application ont été publiés en 2004 et d'après une enquête réalisée par le CNA, «moins de 20% des personnes ayant souscrit une assurance contre les effets des catastrophes naturelles ont volontairement souhaité se protéger», les autres parce que la loi les y obligent. En effet, et malgré les réformes juridiques lancées en septembre 2004 qui rendent ce type d'assurance obligatoire, les Algériens ne s'y soumettent que lorsque l'assurance contre les catastrophes naturelles devient une pièce administrative importante comme dans le dossier de vente d'un bien immobilier devant le notaire qui l'exige avant la signature de tout contrat. Interrogé par l'APS, Abdelmalek Benlaribi, directeur marketing d'une compagnie publique d'assurance, la SAA, et membre de l'Union algérienne d'assurance et de réassurance (UAR), estime pour sa part que le manque de confiance envers les assureurs dû surtout aux lenteurs des procédures d'indemnisation pour les autres branches, notamment l'automobile, a largement contribué à cette situation. La SAA, qui se taille la part du lion du marché dans cette branche (40 à 45 %), a réalisé un chiffre d'affaires CAT-NAT de 403 millions DA en 2009 sur un bilan total de 18,6 milliards DA, soit une proportion de seulement 2%. Ce montant correspond à quelque 140.000 contrats CAT-NAT souscrits auprès de la société. Pour promouvoir ce produit, M. Benlaribi suggère une politique plus agressive de l'administration fiscale qui doit exiger, à son tour, des commerçants et des entreprises, qu'ils présentent une attestation d'assurance de leurs biens immobiliers au moment de la présentation de leurs bilans sociaux annuels. Pour rappel, l'assurance CAT-NAT inclut quatre sinistres (tremblements de terre, inondations et coulées de boue, tempêtes et vents violents, mouvements de terrain). Quant à la procédure de remboursement, elle n'est effective qu'à partir de la proclamation officielle de la catastrophe naturelle. La procédure d'indemnisation se déroule alors en trois phases. La déclaration à l'assureur qui désigne un expert pour l'évaluation des dommages, une étape qui prend au maximum 3 mois à compter de la date de publication du texte réglementaire déclarant l'état de catastrophe naturelle. Enfin, le client sera indemnisé par l'assureur dans les 3 mois qui suivent la remise du rapport d'expertise, soit au total six mois à compter de la date de publication de l'arrêté décrétant l'état de catastrophe naturelle.
En cas de contestation des résultats de l'expertise, l'assuré peut exiger, dans un délai n'excédant pas 15 jours, une contre-expertise (à sa charge). Si le rapport de contre-expertise ne satisfait pas l'une ou l'autre des parties, un troisième expert sera désigné à l'amiable ou par voie judiciaire.
Le montant de l'indemnisation est, quant à lui, calculé sur la base du coût des dommages matériels directs subis par les biens assurés, dans la limite de 80% des capitaux assurés pour les biens immobiliers à des fins d'habitation et 50% des capitaux assurés pour les installations industrielles ou commerciales. Concernant le coût de la prime annuelle de cette assurance, elle varie entre 400 DA, dans le Sud, et 500 DA, voire 1.000 DA pour la zone centre-nord allant de Béjaïa à Chlef supposée être plus exposée à différentes calamités naturelles.


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