Un groupe d'habitants de la cité des 710 logements évolutifs situés dans la localité de Kef Salah, commune de Didouche Mourad (ex-Bizot), crient leur ras-le-bol à propos d'une panne d'alimentation en eau potable qui entre dans sa troisième semaine consécutive. «Nous sommes toujours dans l'attente de la réparation de la pompe à eau qui alimente notre cité. Depuis que celle-ci est tombée en panne on s'alimente de la source montagneuse de Kasr Leklal où nous jouons des coudes pour remplir les jerricans», ont souligné ces habitants qui se sont présentés à notre rédaction. Ces derniers ont également remis sur le tapis ce qu'ils appellent «des promesses communales qui datent de 2009, mais, hélas, restées toutes pour le moment lettre morte», en rapport notamment avec «un cadre de vie toujours aussi dégradé». Nos interlocuteurs évoquent d'autres problèmes, à l'image notamment de ces «trottoirs et autres passages pleins de boue et de gadoue à chaque averse», l'éclairage public défaillant «qui ajoute un peu plus à l'atmosphère d'insécurité qui règne en raison de l'absence d'un poste de police de proximité», le «manque chronique d'aires de jeu pour les enfants». Ces habitants parlent aussi du petit stade que se disputent avec virulence les jeunes de Kef Salah, Sidi Arab, Kasr Leklal et El-Khafdji, ce qui fait beaucoup pour un terrain sans cesse soumis à rude épreuve. Ils ajoutent qu'un «terrain Mateco jamais vraiment achevé, plus de trois années depuis le jour où il a été ouvert aux activités sportives». Ils ajoutent que «l'ouverture d'une voie carrossable entre leur cité et celle des 104 logements, nous permettra d'éviter un long détour pour pouvoir nous rendre directement au chef-lieu de la commune». Souhaitant aussi «une ligne de transport directe avec la ville de Constantine», «l'édification d'un lycée qui serait d'un grand secours pour des élèves qui doivent faire un long chemin et se rendre à celui de Oued El-Hdjar». Contacté à ce propos, Tahar Boucheham, maire de Didouche Mourad, a affirmé que «les trottoirs à partir de l'école Boufenèche jusqu'à celle de B.Zidane, c'est-à-dire à cheval entre Kef Salah, Sidi Arab et Kasr Leklal, seront prêts à court terme, le cahier des charges inhérent à la partie basse jusqu'au CEM Boucheriha accorde la part belle à ce volet». Ajoutant «que le prolongement du rejet de l'assainissement de la cité des 710 logements évolutifs est actuellement pris en charge jusqu'à la zone industrielle de Didouche». Quant à la voie routière située entre les 710 et 104 logements, notre interlocuteur souligne «que le projet est entre les mains d'un bureau d'études techniques en vue de sa mise à niveau, surtout quand on sait que le taux de dénivellation en contrebas est relativement important». S'agissant du stade et du terrain Mateco, le maire dira «que le premier a été récemment soumis à réhabilitation, et le second attend que l'on raccorde les vestiaires au réseau principal d'AEP et d'assainissement pour qu'il dispose de tous les moyens d'un fonctionnement adéquat. Nous exhortons la population à s'impliquer par le biais des associations afin de gérer ce qui est en définitive un bien communautaire».