Les quelques centaines de villageois habitant la localité de Khalfoun, située à 4 km du chef-lieu de la commune de Aïn Arnat, crient leur ras-le-bol du supplice qu'ils endurent depuis des lustres. Selon les habitants, les routes sont dans une totale dégradation, impraticables, ce qui dissuade les transporteurs d'assurer la desserte, rendant le déplacement des habitants ardu. Les riverains à proximité de l'aéroport (quelques mètres), font état de l'absence d'éclairage public et d'alimentation en eau potable, sachant que la localité fait face à une panne sèche et à des robinets à sec quatre jours sur sept. En outre, l'absence de couverture sanitaire pousse les villageois à se déplacer vers Aïn Arnat, parfois juste pour un simple vaccin. D'autre part, les établissements scolaires connaissent un afflux important, car ils reçoivent les potaches de trois villages : Khalfoun, Tamlouka et H'chichia. La balle se trouve dans le camp des responsables, seuls en mesure de démêler un tel écheveau.