Depuis la fermeture de la sablière de Righia, dans la commune de Berrihane, il y a plus de deux ans, c'est de Tébessa, Biskra et Bousâada que l'on s'approvisionne en sable avec, bien sûr, des coûts élevés. Chose qui a fini par aiguiser bien des appétits avec le vol fréquent de sable, un peu partout, à travers un cordon dunaire long de 70 km malgré les nombreuses arrestations opérées par la gendarmerie, la police et les agents de la conservation des forêts. En ce sens, jouer indéfiniment au chat et à la souris, ne profite à personne alors que des sites existent pour l'ouverture de nouvelles sablières. Ce qui pourrait,bien sûr, fouetter davantage les projets en cours et à venir, tout en mettant fin, au vol du sable. Autre richesse qui n'a pas aussi échappé au massacre: c'est le corail dont l'exploitation a été suspendue depuis l'année 2001, ouvrant ainsi grande la voie à ce massacre des récifs coralliens malgré la surveillance et le contrôle de ces zones marines par les gardes-côtes. En ce sens, un retour à la légalité avec l'attribution de concessions mettrait fin à cette anarchie pour ne pas dire hémorragie qui n'est pas prêt de s'estomper. Par ailleurs la seule consolation du moment vient de ces récentes attributions de carrières d'agrégats par l'agence nationale du patrimoine minier à l'image de celle de K'bouda dans la commune de Ben M'hidi dont l'entée prochaine en exploitation pourvoira aux besoins des grands projets en cours comme l'autoroute Est/Ouest, la centrale hydro-électrique de D'rouch, sans oublier les autres ouvrages.