Les souscripteurs du FNPOS lancent un SOS aux responsables locaux afin de prendre les mesures adéquates pour attribuer les 1.108 logements réalisés et achevés depuis 2008 au niveau de quatre sites de la wilaya d'Oran, à savoir Akid Lotfi, Hassi Bounif, Arzew et Bethioua et dont la liste d'attribution a été établie la même année. Mais comme pour toutes les opérations d'attributions de logements, l'affichage de cette liste a fait des mécontents et 960 postulants, selon la direction régionale du FNPOS, ont déposé des recours. Toutefois, les bénéficiaires s'interrogent sur le retard effectué dans le traitement de ces recours et que deux années constituent une exagération, ce qui fera dire à l'un d'entre eux que cette diversion cache une machination dont l'objectif est « d'avoir les bénéficiaires à l'usure » et les décourager. Las d'attendre, les bénéficiaires ont entrepris plusieurs démarches afin d'y voir plus clair et la dernière en date a été le contact avec le directeur général du FNPOS qui aurait promis de traiter les recours durant le mois de mars, chose qui n'a pas été faite et un autre engagement du directeur régional qui a avancé le mois d'avril avant de demander un autre « répit » deux autres mois supplémentaires. Ce « wait and see » a même fait penser le pire aux souscripteurs qui ont songé à organiser une protestation en marge de la tenue du GNL16 afin d'amener les responsables de cette opération à débloquer la situation. Cependant, les esprits se sont calmés pour encore une fois favoriser le dialogue. Mais devant ce silence injustifié, alors que des familles entières vivent dans des conditions déplorables, à l'exemple de cette famille qui vit depuis 16 ans dans un poste de garde des ateliers des chemins de fer, est considéré comme une provocation et un appel à la protestation. A ce sujet, on apprend de la part d'un bénéficiaire qu'un sit-in est prévu le 10 mai devant la direction régionale du FNPOS afin d'avoir des clarifications de la part des responsables de ce fonds qui, comme devait le préciser un concerné, n'existe qu'à travers les cotisations de milliers de travailleurs et durant leur carrière professionnelle.