Il est devenu plus qu'urgent pour la Caisse nationale d'assurance sociale de revoir sa politique des prestations de services à l'endroit des milliers de cotisants qui habitent Ali Mendjeli», soutiennent bon nombre de citoyens rencontrés en train de faire la chaîne dans les locaux de l'agence de la Cnas. Le petit centre de cette caisse, un local situé au rez-de-chaussée d'un immeuble, se trouve à l'heure actuelle «encore plus étroit» en raison, notamment, de «l'afflux massif» des assurés sociaux, est-il ajouté. Vingt-cinq employés se chargent, «vaille que vaille», d'y gérer les remboursements des frais médicaux et autres prestations propres à la caisse, «un effectif apparemment insuffisant pour une charge de travail sans cesse croissante», estime-t-on toujours au sein des usagers. Selon ces derniers, «l'on passe énormément de temps dans l'attente d'une prise en charge qui pourrait être moins contraignante si la caisse disposait d'une structure plus vaste, dit-on. «Il nous arrive souvent de prendre congé pour toute la demi-journée afin de nous présenter à la caisse aux fins de remboursement», avouent des fonctionnaires qui «espèrent de tout cœur que l'autorité de régulation prenne en charge les doléances de ses cotisants, elle qui n'a jamais cessé de clamer haut et fort que sa priorité reste le rapprochement avec ses usagers». Du côté des employés, l'on se dit «tout à fait conscient de ce problème» et l'on affirme que «l'exiguïté des lieux ne constitue guère un handicap dans la prise en charge des dossiers des usagers, loin de là même, puisque nous accomplissons de notre mieux, en dépit de l'incompréhension de certains citoyens qui nous chargent, en sachant que nous ne détenons aucune espèce de responsabilité à ce propos». Du côté de la direction, il est souligné que «l'autorité de tutelle prévoit dans son programme la mise en place d'autres lieux davantage spacieux, ce n'est qu'une simple affaire de temps ».