L'APC du Khroub, en collaboration avec les services de la Duch ainsi que de l'OPGI de Constantine, a lancé récemment une opération de renouvellement et de redimensionnement des conduites du réseau d'assainissement au niveau de certaines cités. Une action qui ouvre la voie au programme d'amélioration urbaine dont l'application a été bloquée par le phénomène des vides sanitaires, constamment inondés par les eaux usées. Selon un responsable technique de l'APC du Khroub, c'est une opération combinée qui comporte deux volets: la prise en charge du réseau extérieur qui est à la charge de la commune pour le premier volet et la prise en charge de l'assainissement des vides sanitaires (nettoyage, reprise des regards et raccordement au réseau extérieur) qui sont à la charge de l'OPGI. Selon ce responsable, l'office apporte son concours à l'opération par le recensement des points noirs de l'assainissement et le raccordement qui vient après la reprise des collecteurs à l'extérieur des bâtiments. L'APC a dégagé une enveloppe de 24 milliards de centimes pour cette opération baptisée «Eradication des points noirs de l'assainissement». Elle touchera les cités 1O13, 1O39 logements ainsi que les 9 tours de la cité 16OO. «A l'heure actuelle, il ne reste que la cité connue sous le nom de «2 fois 25O logements» qui comporte une dizaine de vides sanitaires recensés par l'OPGI, ainsi que la cité 188 (5 vides sanitaires au maximum) dont l'étude est en cours», indique M. Rouabah, directeur technique de l'APC du Khroub. A ce sujet, il est utile de rappeler que le directeur de l'OPGI de Constantine, M. Azzam, avait déclaré récemment à la radio régionale que l'étude menée sur le réseau d'assainissement de la ville du Khroub élaborée il y a cinq ans par les services techniques de la wilaya avait recommandé le renouvellement total de tout le réseau extérieur, et ce à cause, d'une part, de l'extension urbaine de la ville et, d'autre part, du sous-dimensionnnement et de la vétusté des conduites qui ne répondent plus aux besoins actuels. Malheureusement, le renouvellement n'avait pas été effectué en son temps. Il avait ajouté que le problème avait été pris en charge par l'OPGI à l'époque dans le cadre du programme quinquennal 2005/2009 et l'office lui avait consacré une enveloppe de 3 milliards de centimes. Ainsi, d'après M. Azzam, le problème ne réside pas dans les vides sanitaires, mais dans le sous-dimensionnement du réseau d'assainissement extérieur qui avait été équipé de canaux avec des diamètres standards, et cela compte tenu de la faible densité urbaine que comptait la ville.