Le parking à étages de l'avenue Zaamouche a occupé la majeure partie du temps consacré aux délibérations inscrites dans l'ordre du jour de la session ordinaire de l'APC de Constantine qui a eu lieu hier, et au cours de laquelle il a été décidé de donner cet édifice en location par enchères publiques sous plis cachetés. Cette part du lion, prise par le sujet lors de la plénière de ladite session, est expliquée, selon les intervenants, par «l'importance de l'ouvrage ainsi que par sa nouveauté». Il s'agit en effet de l'unique parking à étages dans la wilaya du vieux rocher, tant attendu pour désengorger la circulation dans une ville qui étouffe pratiquement et qui manque affreusement d'aires de stationnement. Les débats ont porté essentiellement sur la confection du cahier des charges qui, comme présenté par la direction du patrimoine, fixe la mise à prix plancher pour les enchères à 750 millions de centimes. Cependant que la durée de la location, qui a été fixée pour 5 ans au départ, a finalement été revue et limitée à trois ans seulement, et finalement adoptée à cette condition. Les discussions des élus ont été surtout axées sur le niveau de mise à prix jugé, par quelques-uns d'entre eux, de «peut-être excessif» et qui, dans ce cas, rebutera les éventuels intéressés. De même qu'il a été proposé, toujours dans ce cadre, de différer les délibérations à une prochaine session de l assemblée, le dossier, semblant pour eux, mériter un plus de temps d'étude et d'examen. Parmi les propositions soumises à débat, il y a lieu de mentionner celle relative à la gestion du parking, que des élus et même le P/APC pensent qu'il serait plus indiqué de la confier à la mairie pour les premiers mois, pour avoir une estimation plus exacte des recettes enregistrées, de son taux de fréquentation, etc., et par conséquent de sa valeur la plus rapprochée du futur prix de cession. Quitte à créer pour cela un établissement, une EPIC, dit-on, qui va la gérer en toute autonomie mais au nom de la mairie. Outre ces points de débat qui ont concerné le parking en lui-même, d'une capacité de 532 voitures et qui va constituer une réelle bouffée d'oxygène pour la ville, la soixantaine de locaux commerciaux que compte l'ouvrage à son rez-de-chaussée n'a pas manqué non plus de susciter l'intérêt des présents à la plénière. Les discussions ont soulevé la nature des futures activités de commerce qui seront autorisées et qui doivent tenir compte en particulier des besoins de ses futurs utilisateurs. Finalement, le projet de location du parking a été adopté, selon sa première mouture et tous les arguments de ses contradicteurs balayés, sauf pour ce qui concerne la durée du bail qui a été ramenée à trois ans. Les autres points de l'agenda de cette session ordinaire, notamment le budget supplémentaire 2010, la distribution des aides aux associations sportives, l'attribution de marchés et la location de stations de taxis, sont passés comme une lettre à la poste.