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L'affaire du drapeau algérien brûlé au Caire n'est pas réglée: Encore une manipulation égyptienne
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 07 - 2010

Le journal Echaab du parti égyptien du travail a annoncé, hier, en gros titre «La fin de la crise entre l'Egypte et l'Algérie lors d'une réunion des avocats arabes à Beyrouth». Selon cette publication, l'affaire a été réglée ce que dément radicalement Maître Menad Bachir présent à cette réunion.
« Echaab» affirme que le comité chargé de faire la lumière sur «la crise égypto-algérienne consécutive à la phase qualificative à la Coupe du Monde de football» s'est réuni en marge des travaux de la première session du bureau permanant de l'Union des avocats arabes (UAA).
Cette séance se serait déroulée en présence des bâtonniers tunisien et soudanais, avec la participation du bâtonnier algérien maître «Athmane Bachir» indique Echaab, alors qu'il s'agit de Maître Menad Bachir. Le journal cairote s'étale sur la présence d'une dizaine d'avocats égyptiens aux travaux de ce comité en les citant nommément et avec précision, histoire de montrer qu'ils sont venus en force défendre la position de «Misr».
Selon ce journal partisan, les «débats ont porté sur les rumeurs selon lesquelles le drapeau algérien aurait été brûlé au siège du bâtonnat égyptien» au Caire. Dans sa lancée Echaab affirme que les débats se sont déroulés dans «une atmosphère de fraternité, de respect et de volonté de préservation de l'unité arabe» (sic !).
«Echaab» classe l'affaire
Le journal conclut en affirmant qu'il y a eu un communiqué conjoint entre avocats égyptiens et algériens qui met un terme à la crise. Il ne cite pas d'avocat algérien, mais juste un avocat égyptien, le nommé «Mohammed Abdul Rahman, membre de la délégation d'avocats égyptiens», qui se livre à un discours populiste sur le nationalisme et le panarabisme en soulignant «la nécessité de rester soudés… au moment où Israël viole toutes les normes internationales». Fin de cette séquence médiatique égyptienne.
Contacté par téléphone à Beyrouth, Maître Menad Bachir dément catégoriquement que cette affaire du drapeau algérien brûlé au Caire par des avocats égyptiens – jusqu'à preuve du contraire - en novembre 2009 soit réglée. Le point est inscrit à l'ordre du jour de cette session de l'Union des avocats arabes». Il a confirmé au Quotidien d'Oran que le comité d'enquête s'est réuni mais qu'il n'a pas achevé son travail. Quand rendra-t-il ses conclusions ?
Probablement à la fin de l'année lors de la session prévue à Tunis, a indiqué le bâtonnier algérien très étonné que la presse égyptienne annonce que cette affaire était réglée. Par ailleurs, des avocats algériens nous ont précisé que lors d'une rencontre d'avocats arabes à Damas, récemment, il a été proposé que les avocats égyptiens présentent des excuses à leurs homologues et à l'Algérie, pour que soit clôturée cette fâcheuse affaire. Les Egyptiens ont refusé prétextant en substance qu'ils n'avaient rien fait (!!) et qu'ils préféraient qu'un comité d'enquête fasse la lumière sur cette affaire. Or à présent, si l'on se réfère à la manipulation d'Echaab, les robes noires égyptiennes veulent que ce dossier soit purement et simplement classé au nom d'une certaine conception très orientale de «la fraternité, du respect et du nationalisme».
Des avocats arabes très occupés
Si cela continue sur ce mode, il ne s'est rien passé lors des matchs entre l'Algérie et l'Egypte à la fin de l'année dernière. Les joueurs algériens n'ont pas été agressés, la presse égyptienne ne s'est pas déchaînée contre l'Algérie et les Algériens, entraînant la riposte d'une partie des médias algériens.
Il est aussi étonnant que l'Union des avocats arabes ne fasse pas de cette affaire du drapeau algérien brûlé par des avocats égyptiens, un de ses sujets prioritaires, d'autant plus le thème de cette rencontre est : «la défense de la liberté et de la patrie, un droit sacré et un devoir pour chaque citoyen arabe». Qui dit patrie, dit drapeau, non ? La réunion de Beyrouth est plus terre à terre. Elle a prévu de traiter le rapport du secrétaire général de l'Union, le Marocain Brahim Semlali, et de se pencher «sur les questions organisationnelles et professionnelles et sur la désignation de nouveaux responsables pour occuper les postes vacants au sein des instances de l'Union».
Lors de la séance d'ouverture de cette session, Brahim Semlali a souligné «l'importance de l'actuelle réunion et des questions qui y seront débattues, notamment l'attaque israélienne barbare contre la flottille de la liberté et la poursuite du blocus israélien à la bande de Ghaza, appelant à la conjugaison des efforts pour mettre fin à ce blocus». Ce grave sujet fera probablement l'objet d'un communiqué enflammé avant que la majorité des robes noires arabes ne se séparent avec le sentiment du devoir accompli. L'affaire du drapeau algérien brûlé attendra.


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