Malgré les 38,09% de réussite (contre 20,60% en 2009), la wilaya traîne toujours à la dernière place au niveau national et cela depuis plusieurs années (sauf en 2007 où elle s'est classée 2ème avec 63%). Peut-on trouver des explications? Les solutions existent-el-les vraiment pour une amélioration du niveau et des résultats? Peut-on diagnostiquer le mal? Pourtant, les professeurs ne manquent nullement de compétence, les élèves ne sont pas plus faibles que leurs camarades des autres wilayas, les programmes arrivent toujours à terme et les responsables de la direction de l'éducation ne ménagent aucun effort pour améliorer la situation. Un chef d'établissement nous révéla que sur 800 invitations à une réunion de parents d'élèves, il n'a eu que 20 présents. «Ces mêmes parents ne viennent voir le directeur que deux fois par an (une première fois pour encaisser les 3.000 DA et une seconde fois pour protester contre le redoublement ou l'exclusion de leurs enfants)». La direction de l'éducation ne cessait de programmer et d'organiser des cours de soutien et de rattrapage durant toute l'année scolaire. L'organisation des examens semblait parfaite et favorable à un bon déroulement. Comme circonstances atténuantes, on peut tout de même citer la surcharge des classes et le manque de postes budgétaires, mais cela ne peut tout expliquer. Aussi farfelu que cela puisse paraître, des gens pensent qu'une malédiction s'abat sur Djelfa, demeurer dernier au niveau national pendant dix ans est une «performance» difficilement réalisable.