Du poisson, nous dit-on, de source bien informée, provenant du Maroc, est en train de passer par les mailles du filet de la frontière terrestre pour venir s'exposer dans les poissonneries de la wilaya. Notre source qui veut garder l'anonymat parle de marbré, de pageot et de rouget de l'Atlantique ou de fermes aquacoles d'eau douce. «Ce marbré dont la taille dépasse largement la taille du nôtre n'existe pas dans nos eaux», ajoutera-t-il. D'autres, des personnes qui ont eu à le consommer, parlent de goût fade, loin du goût du marbré que l'on retrouve, de temps en temps, dans nos assiettes et contenant beaucoup d'arêtes. Bien entendu, les contrôleurs ne se soucient que du poisson qui débarque des chalutiers et les services d'hygiène auront du mal à détecter la provenance du poisson. La question est de savoir si la chaîne de conservation a été ou non respectée. Et peut-être même que la monnaie d'échange est le carburant.