- Est-ce qu'il a son appartement? Parce que ma fille pour habiter avec les beaux-parents... - Ah il est médecin, c'est tout? Je pensais qu'il était commerçant. Parce que notre fille est responsable des «citirrnet, dans une grosse entreprise en formatic » - Ma yachrob, ma yakmi, et tu appelles ça un homme... C'était la quatrième tentative infructueuse. C'était aussi le quatrième bouquet de fleurs offert pour rien. Elle commençait à perdre espoir. De retour chez elle, elle trouve sa cousine qui l'attendait autour d'un bon «sni» de café. Ma Daouia se mit à raconter ses déboires à cette cousine qui ne pouvait mieux tomber. - Même la fille qui s'occupe des citirnettes dans une grosse entreprise m'a été refusée tu te rends compte citirnettes. - Toi aussi, quelques fois, tu me parais trop nya, tu laisses la famille pour chercher une étrangère à ton fils, reproche la cousine avant de continuer: - Tu te rappelles des filles du mir. La plus jeune est en âge d'être mariée. - Je l'ai vue récemment, elle a une bouche, khatem, nif drif et je te ne dis pas, chaque doigt a un métier. Le lendemain, Ma Daouia était chez la fille en question, avec deux kilos de griouèche (c'était la tradition). Directe et sans détour, elle annonce la couleur. - Je suis venue demander la main de votre fille. - Marhaba! On ne trouvera pas mieux que vous, répondit la maîtresse de maison sans attendre. Mais savez-vous, les temps sont durs, l'éducation de cette fille nous a coûté el aynine. Elle ne possède que son diplôme universitaire. Ni frach ni djhaz, si vous pouvez prendre tout ça en charge pour la fête, rahi likoum. Informé, le fils répondit clairement : - Si j'avais tout cet argent, j'aurais ouvert mon cabinet... Déprimé, il lance une petite annonce à travers des sites de rencontres «agence matrimoniale» : «Jeune médecin, beau, tolérant, cherche âme soeur en vue de mariage». Deux semaines après, il a une réponse. C'était bent el mir.