Lorsqu'ils ont constaté le changement de l'itinéraire des bus durant le Ramadan (du moins pour le service de nuit), les habitants de l'avenue Aouati Mostefa et ceux proches de la station, ont cru un moment que le calvaire qu'ils endurent depuis l'ouverture de cette station sous leurs balcons, était terminé. Mais, dès le premier jour de l'Aid, ils ont vite déchanté en constatant, qu'ils ne sont pas au bout de leur peine car l'organisation initiale de circulation des bus qu'ils n'ont cessé de dénoncer restait en vigueur. Et c'est ainsi que des membres de l'association de quartier viennent de monter, encore une fois, au créneau pour exprimer leur déception et leur détresse. «Nous avons cru que les responsables avaient trouvé la solution idoine pour pallier au calvaire des riverains des deux avenues», ont-ils expliqué lors d'une visite à notre rédaction. «Aussi, lorsque nous avons vu que, depuis le 4 juillet dernier, le service de nuit avait changé d'itinéraire, empruntant l'avenue Aouati Mostefa pour rejoindre la station au Bardo, nous avons tout de suite pensé que la solution du problème n'était, en somme qu'une question d'organisation car celle-ci ne procurait aucune gêne aux habitants. Hélas! Nous venons de déchanter en voyant que les choses sont malheureusement revenues à leur état initial», soutiennent-ils. Ils expliquent que les transporteurs «ne tiennent aucun compte de l'arrêté communal qui n'autorise pas plus de trois bus à se présenter en même temps dans la station. Au contraire, disent-ils, les bus viennent tous en même temps dès 5h du matin, et font un grand bruit de moteurs et de klaxons qui dérangent énormément les habitants». Ces derniers commencent à s'impatienter et parlent «de fermer la rue» afin d'amener les autorités concernées à revoir le schéma d'organisation de la station. Contacté hier, le responsable du service de transport de la mairie a répondu que la municipalité a fait des propositions aux différents secteurs concernés pour régler définitivement le problème selon une formule qui donnera satisfaction à toutes les parties concernées. Il précise que, dès aujourd'hui dimanche, son service «va prendre en charge sérieusement ce problème en entamant une série de concertations avec ses partenaires au sein de la commission de transport de wilaya».