La direction de l'Urbanisme et de la Construction de la wilaya de Constantine (DUC) a déjà lancé des travaux d'études et d'investigations techniques au niveau de trois sites de la ville. Il s'agit, selon Samir Bouteraa, directeur de l'Urbanisme et de la Construction par intérim, d'études des sols des sites d'El-Gammas, sur une superficie de 40 hectares, de celui de Sarkina, sur 40 autres hectares, et de celui du lieu-dit «Tafrent», sur 56 hectares, situé à proximité de djebel Ouahche. Pour ces projets d'études et d'investigations géotechniques, une enveloppe financière globale d'un demi-milliard de centimes a été dégagée, précise-t-il. Notre interlocuteur souligne l'exigence et la nécessité de ce genre d'études et d'investigations par des laboratoires, avant toute construction de logements, et ce, depuis maintenant trois à quatre ans. La raison est simple, dit-il. Ce sont les seuls travaux d'études qui sont complets et exhaustifs, car ils tiennent compte de toutes les déterminations des sols et terres destinés à recevoir des logements. En effet, ces dits travaux d'études consistent en la réalisation d'une expertise ou diagnostic desdits terrains, pour déterminer s'ils sont composés de gypse, argileux, etc. Il s'agit, avant toute opération de construction, de déterminer leur stabilité et leur solidité. Et en fonction de ces caractéristiques, déterminer les volumes ainsi que l'importance des constructions à retenir et à réaliser. Le but est d'établir une banque de données fiable, permettant la connaissance exacte de la nature des sols, s'ils comportent des nappes phréatiques, s'ils sont susceptibles de glissements et d'autres caractéristiques encore. Enfin, le directeur par intérim tient à faire savoir que ce n'est là qu'une première tranche de travaux d'études, qui sera suivie incessamment par des investigations et expertises de trois autres sites. Ce seront ainsi, ceux de Oued Lahdjar, situé dans la commune de Didouche Mourad, d'une surface de 12 hectares, du site d'El-Malha, dans la commune d'Ibn Ziad, de 10 hectares, et de Boudjeriou, dans la commune portant le même nom, d'une superficie de 16 hectares.