A l'instar des autres régions du pays, Sidi Bel Abbès a certes connu un développement considérable en terme de réalisation dans le secteur éducatif, lycées (près d'une trentaine), collèges (plus de quatre-vingt-dix), écoles primaires (le nombre se conjugue par centaines). Hélas, de grands paradoxes demeurent omniprésents, à savoir la surcharge des effectifs en raison du manque d'espaces urbains , sacrifiés pour d'autres pressantes demandes sociales et qui n'en finiront pas, à savoir l'habitat. Ainsi, si la rentrée scolaire sur le plan administration pédagogique connaît une sérénité palpable depuis son coup d'envoi officiel le dimanche 13 septembre passé à travers la généralisation du cours inaugural sur les martyrs de la révolution et autres donnes sociales, la paie, le rappel des enseignants, 3.000 dinars de la prime de scolarité scolaire, ouvrages aux démunis , nous venons de relever que l'apanage de la surenchère des effectifs n'est pas une singularité de la nouvelle agglomération de Sidi Djillali, voire de la partie nord-est du chef-lieu, synonyme d'une fulgurante extension engendrant moult difficultés. C'est une partie dite résidentielle de haut standing, à savoir celle du Maqam Echahid, située dans la partie sud, qui polarise toutes les attentions et a fait monter au créneau de nombreux citoyens directement concernés par les incidences négatives de la surcharge des six divisions de l'école primaire, à l'heure des défis pédagogiques, de l'amélioration des résultats scolaires, du rétablissement du contrat de performance annoncés par le M.E.N. pour 2010-2011. Et Sidi Bel Abbès, qui occupe la 1ère première loge dans le cycle du moyen et autres performances dans le primaire, ne peut s'évertuer à revenir à la double vacation et aux vieux procédés pédagogiques. Il est urgent, indiquent nos sources, pour l'école primaire, où «il est encore possible» de lancer des actions de réalisation d'urgence, vu que ce ne sont pas les deniers de l'Etat qui manquent et qu'il s'agit là d'une proposition pour, dit-on, tenter d'atténuer une envahissante pression ressentie par tous les acteurs, les enseignants, les élèves et notamment l'environnement parental.