Vraisemblablement inquiets des effets de contagion et de maladie en général, des citoyens suggèrent la généralisation du sucre conditionné en sachets dans les cafés, cafétérias, salons de thé et même dans les restaurants Et de surseoir au sucre en vrac qui fut l'objet d'une campagne de sensibilisation qui a été menée par le bureau communal d'hygiène (BHC) en recommandant l'usage du dit sucre conditionné, qui est, rappelons-le, une invention japonaise de plus de 40 ans, appelée «stick pack», qui eut un vif succès sur le marché mondial dès son introduction en Europe. Ce succès réside dans l'aspect économique. Néanmoins, ce qui est recherché est de prévenir, tout en brisant - et c'est très possible - la chaîne de transmission de la tuberculose qui subsiste en ce troisième millénaire. Nous avions dans ces mêmes colonnes, donné des statistiques il y a deux années de cela. Notons que le BHC de Sidi-Bel-Abbès s'est lancé à l'époque à partir d'un constat, à savoir que la contamination des personnes saines se fait souvent à l'intérieur des lieux publics, salons de thé, cafés et autres établissements commerciaux où il y a une large consommation de boissons chaudes. Le dit service public (BHC) était persuadé des motifs, voire des considérations qui ont dû dicter son action sur le terrain en axant la surveillance de toute contamination par le bacille de Koch. Et là, rappelle-t-on, c'est un authentique problème de santé publique, et ce n'est pas ce seul aspect car d'autres urgences y figurent. Pour ce qui est des risques générés par l'utilisation du sucre en vrac, on fait part de la redoutable contamination par le bacille de Koch. En effet, il avait été décidé à l'époque d'interdire systématiquement l'usage du sucrier dans les commerces en général. Et c'est là, réitèrent nos sources, un constat palpable car une personne malade de tuberculose ou d'une autre maladie peut contaminer beaucoup d'autres. Comment procède-t-elle pour sucrer sa tasse de café ou de café au lait ? Le geste de tout consommateur est donc de prélever avec sa cuillère une certaine quantité de sucre, remuant ensuite puis gouttant le breuvage Si le mélange effectué par ce consommateur n'est pas à son goût, il remet une nouvelle fois la cuillère dans le sucrier, qui est probablement contaminé. Sans en avoir connaissance. Nombreux sont les consommateurs qui s'attableront par la suite au même endroit et qui utiliseront le même sucrier. Il est à signaler qu'à Sidi-Bel-Abbès, des centaines d'établissements existent, avec la nouvelle agglomération de Sidi Djillali, dans les chefs-lieux de daïra Le commerce connaît une floraison mais les conditions d'hygiène inquiètent. Mais il n'y a pas que les sucriers, car parfois les toilettes sont sans eau : l'abécédaire de l'hygiène est absent, relégué à d'autres calendes. Alors que la spirale des dangers est là, guettant tout le monde qui est exposé à des contaminations. Les consommateurs ne sont que le dernier maillon de ce laisser-aller. L'Etat et ses structures sont interpellés, bien que la culture et le réflexe de la vigilance soient de mise. Surtout que cette montée sur le créneau coïncide avec l'organisation de nombreux cérémonials dictés par la commémoration de la Journée mondiale de l'alimentation sous l'égide de la FAO, le 16 octobre de chaque année, et ce depuis 1945, date de création de cette fédération mondiale.