A l'évidence, le CSC a livré ce vendredi son plus mauvais match depuis le début de saison face à une équipe de Merouana qui aurait bien pu repartir avec au moins le point du match nul si Kherkhache et consorts avaient osé un peu plus. En effet, accusant une nette baisse de régime, le leader semblait avoir la tête ailleurs. C'est pourquoi l'attaque du CSC, qui a été bien soutenue par un milieu très actif, s'est avérée infructueuse tout au long de la partie et les camarades de Yacef, auteur d'une excellente prestation, ont été sauvés par le coup franc direct, magistralement exécuté par Cheniguer en début de la seconde période. Ainsi, et malgré un départ tonitruant des Sanafirs qui, dès le coup d'envoi, ont tenté de surprendre leurs vis-à-vis, ce sont plutôt les visiteurs qui faillirent ouvrir le score à la 5'par Tarache et à la 15' par l'expérimenté Kherkhache. Du côté des locaux, malgré le gros travail des hommes du milieu et celui effectué par Yacef en attaque, le score restera vierge jusqu'à la pause. Dès la reprise, le CSC multiplia les incursions mais ses attaquants sont toujours fébriles et manquaient de concentration. A la 53' pourtant, les locaux obtiennent un coup franc à vingt mètres des bois adverses. Chargé de le botter, Cheniguer logea le cuir dans la lucarne du gardien de Mérouana, impuissant. Le stade s'enflamma et les joueurs de l'ABM sortirent de leur camp et attaquèrent en nombre en profitant de leur supériorité numérique après l'expulsion du joueur du CSC Soualah à la 55'. Ils faillirent égaliser par le remplaçant Ramoune qui manqua sa reprise de la tête devant des bois vides. Et malgré les rushs des joueurs de Merouana, le score en restera là.