Pour une bonne nouvelle, c'en est une ! Et exclusivement pour les insuffisants rénaux de la région sud et les familles qui subissent leur souffrances. Un nouveau centre d'hémodialyse vient d'ouvrir ses portes dans la daïra de Sour El Ghozlane. C'est le ministre de la Santé qui a eu l'occasion de l'inaugurer la semaine dernière, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira. Il est équipé de 20 appareils - pour l'instant 11 appareils sont fonctionnels -, et il est prévu de faire fonctionner les autres appareils du nouveau centre au fur et à mesure que le nombre de malades l'exigera. Le centre d'hémodialyse de Sour El Ghozlane, prend en charge 31 malades et garantira les soins au profit d'autres insuffisants rénaux issus des 10 communes relevant de sa circonscription. Il s'agit de Mesdour, Ridane, Taghdit, Bordj O'Khriss, Dirah, Maamora, Dechmia, Hadjra Zerga, Sour El Ghozlane et El Hakimia. Le projet a été réalisé à la faveur du programme des Hauts-Plateaux, qui a nécessité une enveloppe financière de 12 milliards de centimes. De la sorte, les malades de la région sud n'auront plus à se déplacer au chef-lieu de wilaya pour subir des soins, avec tous les ennuis qu'ils supportent et qui se rapportent aux dépenses financières du transport, de la nourriture et autres faux frais. Il est à préciser que la wilaya de Bouira a connu ces dernières années l'ouverture de 4 centres d'hémodialyse. L'un à Bouira, chef-lieu de wilaya : il se trouve au niveau du centre hospitalier Mohamed Boudiaf. L'autre à Aïn Bessem, à 25 km à l'ouest de Bouira. Les deux derniers sont situés à Lakhdaria, à 45 km à l'ouest de Bouira, et à M'chedallah, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Bouira. Et récemment un autre centre à Sour El Ghozlane. Ainsi, les 5 principales et grandes daïras de la wilaya de Bouira sont dotées chacune d'un centre d'hémodialyse. Il reste à assurer le bon fonctionnement de ces centres de manière accomplie afin de satisfaire les malades, ces insuffisants rénaux qui supportent une maladie dont le mal et la difficulté sont permanents. Le problème aussi de l'encadrement a toujours posé problème, car il faut affecter à ces centres des néphrologues et des personnels qualifiés pour cette spécialité. Il n'est pas possible de les faire fonctionner avec les moyens du bord, c'est-à-dire des médecins généralistes, parce qu'ils nécessitent des spécialistes, pour peu qu'on leur offre toutes les conditions de travail inhérentes.