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Crise libyenne: Otan, Union européenne, ONU… paralysés
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 03 - 2011

Les plus hauts responsables politiques occidentaux n'arrivent pas à s'entendre sur une stratégie commune pour arrêter la violence en Libye et en finir avec le régime de Kadhafi. Ils se tournent vers le Conseil de sécurité de l'Onu. Là aussi, la partie n'est pas gagnée. Pendant ce temps, la Libye s'enfonce dans la guerre civile.
Diplomates et militaires du monde occidental, au plus haut niveau, se sont retrouvés, jeudi, dans la capitale européenne pour discuter et proposer aux chefs d'Etat et de gouvernements de l'UE, réunis vendredi, différents scénarios pour en finir avec le régime libyen du colonel Kadhafi. Deux jours de débats pour finir dans une impasse, tant les divergences sur la méthode et les moyens sont importantes. D'abord les ministres de la Défense des 28 pays de l'Otan se sont contentés, jeudi, de leur statut, celui d'exécutant des «ordres» du politique. L'Otan est prête à réagir et entrer en action immédiatement en Libye si les instances politiques internationales l'ordonnaient. Entendez le Conseil de sécurité de l'Onu. Dans l'après-midi de cette même journée de jeudi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE, réunis dans l'autre quartier européen de Bruxelles, se sont séparés sans s'entendre sur une stratégie commune, vis-à-vis de la guerre civile qui s'amplifie en Libye. Ils se sont rendus, à la fin de leur réunion, au siège de l'Otan sans pouvoir avancer sur la question : quelle stratégie utiliser contre le régime de Kadhafi ? Si une intervention militaire directe en Libye est exclue, celle de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne n'est pas encore totalement définie. En clair, les diplomates occidentaux «désemparés» face au drame du peuple libyen, s'en sont remis aux chefs d'Etat et de gouvernements de l'UE qui ont pris le relais, vendredi, pour «forcer» un accord de principe. A ce niveau, l'option d'une intervention militaire au sol ou une occupation de la Libye a été, définitivement, écartée. Reste celle de la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne et d'une assistance humanitaire. Même cet «accord à minima» n'est pas tout a fait tranché. La France et le Royaume-Uni sont arrivés à Bruxelles avec une proposition guerrière : des frappes aériennes ciblées sur les bases aériennes et d'approvisionnement logistiques de l'armée libyenne. Outre la difficulté d'une attaque «chirurgicale» et ce qu'elle peut provoquer comme dommages collatéraux sur les populations civiles, la proposition franco-britannique n'a pas soulevé l'enthousiasme des autres partenaires européens. Décision prise dans la précipitation et unilatéralement par deux Etats de l'UE, elle fait craindre aux autres Européens des conséquences incertaines sur leurs relations avec les autres Etats arabes. Le syndrome irakien a encore de l'effet sur les politiques européennes avec le monde arabe. Que faire alors ? A leur tour, les chefs d'Etat et de gouvernements se sont tournés vers l'autre instance, celle qui réunit le monde : l'Onu. Quelle que soit la forme que prendrait une intervention en Libye, elle doit être recouverte de la «légalité» internationale. Un mandat du Conseil de sécurité libérerait les Occidentaux pour mettre à terre, définitivement, le régime de Kadhafi. Mais là aussi, les choses ne sont pas tranchées. La Russie et la Chine, membres du Conseil de sécurité ont fait savoir leur refus de cautionner une quelconque initiative militaire en Libye. Ils utiliseront leur droit de veto. Dans ces conditions, est-ce à dire que les Occidentaux n'ont pas de solution pour la question libyenne ? Oui, dans l'immédiat. Les raisons sont multiples et tiennent, en particulier, sur les calculs des uns et des autres sur l'après Kadhafi. L'exemple du président français, Nicolas Sarkozy, qui s'est empressé de reconnaître le Conseil national de transition libyen (CNT), comme unique représentant du peuple libyen est frappant. Au-delà de la manœuvre politique destinée à «laver» la diplomatie française de ses fiascos depuis le début du printemps arabe, l'acte de Sarkozy illustre cette course pour se replacer, après la chute de Kadhafi, dans la région méditerranéenne. En revanche, la Belgique qui a reçu la même délégation du CNT libyen, a évité la précipitation. Elle a assuré le CNT de sa solidarité et de son soutien, sans pour autant le reconnaître comme «seul» représentant des Libyens. «Nous reconnaissons les Etats» a précisé le Premier ministre belge (en affaires courantes). Les seules décisions arrêtées à Bruxelles ont concerné l'extension de l'interdiction de voyage en Europe à 2 autres membres du clan Kadhafi, les portant à 28 personnes du sérail et le gel des avoirs financiers, y compris personnels, du colonel libyen et sa famille. Les rencontres de l'Otan et de l'UE, jeudi et vendredi à Bruxelles, ont mis fin à la thèse qui laissait entendre, dès le début de la guerre civile en Libye, qu'une intervention militaire directe en Libye se mettait en place. Quant aux pays de la Ligue arabe, consultés pour la circonstance, ils n'ont opposé aucune objection aux multiples éventualités que les Occidentaux ont exposées pour terminer avec le colonel Kadhafi. Les pays de la Ligue arabe, comme ceux du Conseil de coopération du Golfe, assistent à la fin du régime libyen, sans aucune initiative. Pour peser, il aurait fallu qu'ils soient acteurs de la scène internationale. Pour l'heure, ils ne sont pas sortis de leur statut de sujet.

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