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Industrie automobile: Les concessionnaires veulent être de la partie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 03 - 2011

Les concessionnaires, c'est d'abord et avant tout des importateurs de voitures, très sensibles à la politique de l'Etat. Si les mesures de restrictions au crédit automobile n'ont pas eu d'effet probant sur les achats, la volonté du gouvernement de lancer une industrie automobile locale commence à être prise au sérieux. Les projets en négociation avec Renault et d'autres constructeurs européens prennent de la consistance. Du coup, les concessionnaires veulent être de la partie.
Les concessionnaires - dont le métier est de vendre - sont-ils aptes à participer à l'émergence d'une industrie automobile en Algérie? Dans un pays où ils ont toujours été des vecteurs d'importations - et accessoirement pour certains des liquidateurs de l'importation de la voiture d'occasion -, beaucoup en doutent. Pourtant les concernés répondent par l'affirmative et souhaitent être associés à la conception d'une stratégie nationale pour la construction de véhicules. Sofiane Hasnaoui, DG de Nissan Algérie, a déclaré à l'APS que les distributeurs regroupés au sein de l'AC2A (Association des concessionnaires automobile algériens) veulent discuter avec les pouvoirs publics de la «possibilité d'intégrer un schéma industriel, qui puisse être mono-marque ou multimarque… Nous voulons être partie prenante dans l'émergence de cette industrie (...) nous pouvons contribuer avec les pouvoirs publics à établir une feuille de route, la plus transparente possible, pour parvenir à la développer. Nous sommes pour et nous sommes prêts à travailler de manière très énergique sur ce sujet».
Rien de nouveau cependant sous le ciel peuplé de projets d'Algérie. L'idée d'une participation des concessionnaires à l'émergence d'une industrie automobile algérienne est née en 2009 après les mesures drastiques prises par le gouvernement et notamment l'interdiction pure et simple du crédit auto.
Il est vrai que les concessionnaires avaient la partie aisée depuis l'interdiction d'importation en 2005 de la voiture d'occasion, sans compter aussi que l'Etat n'avait pas semblé formuler durant cette période d'exigences particulières aux constructeurs automobile en contrepartie à l'accession à un marché algérien de près de 4 milliards de dollars par an. Les mesures prises n'ont pas eu d'impact substantiel sur les ventes mais le credo de la création d'une industrie automobile est resté. En 2009, l'AC2A avait annoncé qu'elle allait soumettre une étude sur les perspectives d'implantation en Algérie d'une industrie de fabrication de véhicules touristiques. On ne sait pas ce qu'il est advenu de ce projet d'études mais aujourd'hui les concessionnaires disent vouloir être de la partie. Quelle forme peut prendre cette participation des concessionnaires, hormis la vente, qui est leur métier ? La seule option étant d'investir dans la sous-traitance. Les discussions avec Renault qui paraissent avancer ont montré que le constructeur français souhaite, pour réduire les coûts, un taux d'intégration plus important.
Une intégration qui va être modeste au début
Le domaine de la sous-traitance reste embryonnaire et a besoin, selon Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie et de la PME, d'un «accompagnement par des actions d'investissements supplémentaires». Il est clair que les autorités algériennes ne veulent pas d'un simple montage. Le président d'AC2A, M. Mohamed Bairi, estime que les «conditions sont réunies pour l'émergence d'une industrie nationale de l'automobile, mais les pouvoirs publics doivent se concerter avec l'ensemble des opérateurs tels que les concessionnaires et les sous-traitants». Les concessionnaires veulent participer aux négociations avec les constructeurs étrangers pour donner leur «avis sur la façon de créer cette industrie et mettre à contribution notre expérience». Quel taux d'intégration espérer ? De manière assez raisonnable, Ouafik Hadj Abderrahmane, DG de GMS, estime que viser d'emblée un taux d'intégration de 50% dans un projet de partenariat paraît impossible. «Il faut démarrer avec un taux d'intégration de 20 ou 25% et l'augmenter crescendo. Dans le même temps, il faudrait réaliser un travail de mise à niveau de notre tissu industriel».


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