La visite de travail et d'inspection effectuée hier dans la daïra d'Ibn-Ziad par le wali de Constantine, M. Noureddine Bedoui, lui a permis de s'informer sur les problèmes et les difficultés quotidiennes des habitants de cette commune à vocation rurale. Le chef de l'exécutif s'est rendu au quartier Khalfaoui Hasnaoui pour visiter un ensemble d'habitats précaires qui s'est constitué au début des années 80, dans le sillage de la révolution agraire. Là, il écoute longuement les doléances des habitants qui se résument à l'absence de tout équipement collectif. Pire, l'école qui recevait leurs enfants a été prise par la Protection civile et ces derniers sont aujourd'hui scolarisés dans un établissement situé 8 kilomètres plus loin. Ajoutez à cela l'absence de transport scolaire et l'on se rend compte des peines endurées par ces enfants, surtout durant les périodes d'intempéries. Le wali a incité les habitants à mettre sur pied une association de quartier qui servira d'interface entre eux et les autorités locales et de wilaya, en leur faisant comprendre que c'est la méthode la plus efficace pour régler leurs problèmes qui, dit-il, sont proches de connaître leur fin car la date de leur évacuation de ce site insalubre est proche. Sur un autre plan, il a été procédé hier au raccordement de 147 familles des localités de Farallah et El-Malha au gaz de ville et de lancer le programme pour 284 autres familles qui recevront prochainement cette énergie propre au niveau de 10 mechtas de la daïra. Dans les autres étapes de sa visite, le wali s'est rendu à l'usine de briques de la localité qui emploie 165 travailleurs et a une capacité de production qui approche les 170.000 tonnes par an. Là, M.Bedoui a insisté sur le développement de l'investissement privé dans ces petites unités de production et ce, afin d'absorber le chômage endémique qui frappe les jeunes de la région. D'autre part, les habitants d'El-Malha ont posé au chef de l'exécutif de la wilaya les problèmes d'absence de gaz de ville, d'éclairage public, de transport et dhabitat rural. Et celui-ci a répondu que leurs préoccupations seront prises en charge et seront programmées pour être réglées suivant un ordre de priorité.