Pour sa première sortie sur le terrain, le chef de l'exécutif a pris connaissance des problèmes sérieux auxquels les responsables locaux auraient dû remédier depuis longtemps: manque de transport, fuites d'eau à ciel ouvert, saleté, dégradation des routes… Le nouveau wali de Constantine, Noureddine Bedaoui, a effectué hier une visite de travail et d'inspection à la nouvelle ville Ali Mendjeli où il a tenu à s'enquérir de l'état des lieux au niveau des différents quartiers, qui ne disposent pas, d'ailleurs, des commodités élémentaires. L'attention du wali a été attirée par des problèmes sérieux auxquels les responsables locaux auraient dus remédier depuis longtemps ; manque de transport, fuites d'eau à ciel ouvert, saleté, dégradation des routes, insécurité, vol de compteurs d'électricité et des avaloirs, surcharge aux niveau des établissements scolaires, … pour ne citer que ces derniers. «Beaucoup d'aspects négatifs caractérisent cette ville», a estimé Noureddine Bedoui, préconisant un aménagement des quartiers. Mais, cela nécessite d'abord une étude, selon le wali, qui demandera l'établissement d'un cahier des charges, le lancement d'un avis d'appel d'offres d'ici la fin du mois prochain, et la désignation d'« un grand bureau d'étude spécialisé en urbanisme et en aménagement, qui sera en mesure de piloter une opération d'envergure ». Si aucun obstacle bureaucratique ne viendrait freiner toutes les procédures administratives nécessaires, les travaux d'aménagement pourraient être lancés au début de l'année 2011. Noureddine Bedoui déplore, aussi, le fait qu'une grande ville comme Ali Mendjeli avec ses 180 000 âmes, ne dispose pas d'espaces verts et de terrains de détente et de loisirs. «Il faut préserver tous les terrains non exploités pouvant servir à ce genre de projets dont bénéficieront tous les habitants », dira-t-il. En matière de logement, le premier responsable de la wilaya insiste sur l'achèvement des différents projets dans les délais, estimant que «l'entrepreneur qui construit peu de logements dans une durée de 10 ans, n'a pas à venir demander des projets d'envergure. Il peut se contenter des sous-traitances ». En effet, le directeur de la DLEP informera le wali que 70% des entreprises en charge du programme du LSP ne sont pas qualifiées, rendant responsable la Confédération algérienne du patronat (CAP) sur le choix des entreprises. Le chef de l'exécutif dira à ce propos : « C'est la CAP qui établissait la liste des entrepreneurs intéressés par des projets de logement. »