Un nouveau quota de 13.000 logements sociaux vient d'être inscrit pour la wilaya d'Oran. Selon un membre de l'Assemblée populaire communale dOran, 4.650 logements ont été réservés pour la commune d'Oran. Pour le choix des terrains devant abriter ces nouveaux projets, et particulièrement le programme destiné à la commune d'Oran, notre interlocuteur a affirmé que la commission technique de la commune d'Oran a effectué depuis jeudi deux sorties. A l'issue de ces sorties, deux assiettes foncières ont été sélectionnées aux quartiers Fellaoucen (ex-El-Barki) et Akid Lotfi pour abriter 2.050 unités, alors qu'une troisième assiette foncière été choisie dans la localité de Belgaïd, relevant de la commune d'Oran. Ce nouveau quota s'ajoute à un quota supplémentaire de 8.000 logements sociaux inscrit en février dernier au profit de la wilaya d'Oran, ce qui augmentera le quota inscrit en faveur de la wilaya d'Oran à 53.000 unités, dont environ 50% pour la formule sociale. Le quota des 8.000 logements sera réservé à l'éradication de l'habitat précaire. Signalons par ailleurs que 3.000 logements sociaux répartis à travers l'ensemble des communes de la wilaya seront distribués prochainement. Selon l'Office de la promotion et de la gestion immobilière (OPGI) d'Oran, ces logements seront distribués au plus tard dans deux mois. « Tous les dossiers des demandeurs de logement ont été étudiés et vérifiés par le fichier national et les commissions d'enquête des neuf daïras de la wilaya sont à cheval pour finaliser les listes des bénéficiaires », a affirmé la même source, qui ajoute « qu'après l'affichage des listes des bénéficiaires, les citoyens qui se sentent lésés dans leurs droits peuvent déposer un recours ». Le nombre des demandes de logements sociaux déposées auprès de la seule l'agence de Gambetta a dépassé les 53.000, dont une partie a été récupérée par les services de l'OPGI d'Oran, soit 22.000 dossiers sous forme d'une liste nominative, non accompagnée des dossiers des postulants, rappelle-t-on. Il s'agit des dossiers déposés dans les années 70, qui sont considérés prioritaires par les services concernés. Une commission a été récemment mise sur pied à la daïra pour étudier et trier les dossiers pour n'en garder que les postulants méritants. L'enquête a dévoilé l'existence de nombreux cas de personnes ayant déposé plusieurs dossiers à la fois. Le nombre de dossiers ne reflète donc pas celui des postulants.