Un véhicule de marque Renault Clio roulant à vive allure, jeudi en milieu d'après-midi, sur la rue Carnot, dans la localité côtière de Paradis-Plage, a failli renverser un groupe d'écoliers fréquentant l'établissement scolaire Ahmed Wahby. Selon des parents d'élèves, des enseignants de cette école et des commerçants installés au niveau de cette venelle, qui aboutit sur la route nationale, cet état de fait ne s'inscrit malheureusement pas parmi des cas isolés. Nos interlocuteurs indiquent que les écoliers de cet établissement sont en permanence exposés au risque d'accidents à la sortie des classes, « car cette rue est souvent empruntée par des chauffards qui font fi des règles édictées par le code de la route et ne daignant presque jamais ralentir à hauteur de cette école». Tout en exhibant des copies de requêtes, M. Benahmed, directeur de l'école primaire Ahmed Wahby, a affirmé avoir adressé le 1er septembre dernier, à la veille de la rentrée scolaire 2010-2011, une requête aux responsables concernés de l'APC et ceux de la daïra de Aïn El-Turck pour l'installation d'un panneau de signalisation et de ralentisseurs. Une seconde correspondance de rappel a été envoyée aux mêmes responsables le 16 mars dernier à la veille des vacances scolaires de printemps. «Malheureusement, à ce jour, aucune suite n'a été donnée à nos deux requêtes», a déploré notre interlocuteur, avant de faire remarquer encore que « les parents d'élèves s'inquiètent grandement et se réservent le droit de saisir eux-mêmes les autorités locales ». Le même constat est dénoncé par l'école primaire de Haï Sanaouber à Akid Abbès, où les écoliers sont exposés au même danger. Des camions de gros tonnage, transportant des matériaux de construction destinés aux chantiers situés dans les abords immédiats, empruntent également les rues longeant ces deux établissements scolaires, signalent les parents d'élèves.