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ENVIE DE MAGHREB
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 04 - 2011

La transition en cours en Tunisie, le krach de la Libye dans la guerre civile et les annonces de réformes par les textes en Algérie et au Maroc montrent que les pays du Maghreb, en dépit de l'apparente absence de synchronie, sont en mouvement.
La dynamique lancée par la révolution tunisienne peut faire renaître le projet maghrébin qui souffrait d'être mené exclusivement par des régimes, semblables sur le fond en dépit de leurs durables inimitiés. Leur dénominateur commun est la méfiance à l'égard des sociétés et le refus de les laisser prendre en charge le projet maghrébin. Il est devenu évident, au fil des ans, que le projet maghrébin n'avait aucune chance de se concrétiser réellement – en dépit de la mise en place de structures et de la signature de conventions et d'accords – sans une réelle démocratisation des pays maghrébins.
Les évolutions en cours, aussi contrastées soient-elles, devraient permettre, à terme, de mettre fin au gel du projet Maghreb. Ce retour au Maghreb ne sera pas automatique, tout comme la «contamination démocratique» ne le sera pas. Mais en se remettant en mouvement – les Tunisiens ont pris de l'avance –, les sociétés maghrébines, jeunes, rappelons-le, sont dans un même élan de quête de démocratie. Et d'une envie de Maghreb qui ne s'est pas estompée malgré toutes les vicissitudes et les campagnes «amicales» régulières entre les médias des pays «frères».
L'Union du Maghreb n'est pas bloquée, même si elle n'avance pas comme on le souhaite, a déclaré notre ministre des Affaires étrangères. S'il s'agit de réunions régulières, de la signature d'accords, l'UMA est assez productive effectivement. M. Medelci a même annoncé que la Banque maghrébine pour l'investissement et le commerce extérieur (BMICE), en gestation depuis le début des années 90, allait devenir opérationnelle cette année ! Plus de vingt ans pour une modeste banque - qui reste d'ailleurs à faire -, cela montre combien est lointaine la perspective maghrébine des officiels.
A ce rythme – et sans intrusion des sociétés –, les pays du Sud auront le temps de devenir une banlieue surveillée de l'Europe sans jamais devenir le Maghreb. Le coup d'accélérateur tunisien et le retour en force des demandes démocratiques dans les différents pays maghrébins permettent raisonnablement d'espérer qu'il en sera autrement.
Pour l'instant, même si la référence tunisienne est dans tous les esprits, les combats démocratiques continuent à se faire dans les cadres purement nationaux. Mais on peut parier qu'il n'en sera pas toujours ainsi. Les jeunesses maghrébines sont dans des démarches de reconstruction d'une citoyenneté brimée. Elles ne peuvent que relancer, dans la foulée de l'exigence de démocratie, une demande maghrébine qui n'a pas reçu d'offre sérieuse durant les décennies post-indépendance.
Les jeunes, qui sont dans une perspective ouverte, ont une « envie de Maghreb» qui a fait défaut aux dirigeants des pays du Maghreb. Ils seront, à n'en pas douter, suffisamment inventifs pour résoudre des problèmes qui semblaient insurmontables à leurs aînés.


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