La délocalisation du festival international de danse populaire vers la wilaya de Tlemcen a fait réagir des élus et le mouvement associatif culture de Sidi Bel-Abbès L'information, confirmée par la direction de la culture, a été à l'origine d'une indignation et d'un sentiment de colère culturelle qui considèrent que le festival de danse populaire qui a déjà consommé 06 éditions est né dans la cité de la Mekerra par des membres fondateurs ayant une grande expérience dans cette activité artistique. L'ex-directrice de la culture, qui est en même temps commissaire du festival, avait juré l'an passé de délocaliser le festival, s'est-on indigné et il semble que sa menace a été mise à exécution sous le prétexte de la manifestation de «Tlemcen capitale de la culture islamique». Dans une pétition signée par une vingtaine d'associations culturelles de la wilaya de Sidi Bel Abbès l'on évoque l'injustice et la «Hogra», ainsi que la négligence des avis des artistes et autres responsables et élus. Le théâtre de verdure, ainsi que les places publiques de la ville de Sidi Bel Abbès, ne seront pas animés cet été comme ils l'ont été les six dernières années et cela au grand dam des familles belabesienne à qui il ne va rester que les crèmeries et à un degré moindre «Naânaâ» pour échapper la nuit à la chaleur suffocante des appartements.