L'avenir de notre pays n'est plus dans le pétrole, mais dans les énergies renouvelables. L'Algérie mise désormais sur son énorme potentiel en énergies vertes, qui représenterait, selon des études indépendantes, dix fois la consommation mondiale en énergie, pour préparer l'après-pétrole. C'est dans ce contexte spécifique que le Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2011) débarquera à Oran les 19, 20 et 21 octobre prochain. La 2e édition de ce salon, parrainée par le président de la République, se tiendra à l'EMEC, avec la présence de tous les intervenants dans ce domaine (opérateurs économiques, entrepreneurs, ministères, institutions de formation, banques ). Des conférences et des débats sont programmées autour du thème «Energies renouvelables et développement durable : l'approche algérienne». «Ces communications serviront de point de rencontre pour les représentants des pouvoirs publics, d'entreprises nationales et internationales, d'unités de recherche et d'universités. Des organismes de formation devront également prendre part à cet événement économique pour faire découvrir aux jeunes différentes offres de formation en maîtrise des technologies des énergies renouvelables», soutiennent les organisateurs. Le salon sera aussi l'occasion pour les jeunes entrepreneurs de découvrir les différentes formules proposées par les banques pour le financement de leurs projets. «Des représentants de ministères, industriels privés et publics, fournisseurs ou utilisateurs, maîtres d'ouvrages publics et privés, investisseurs, élus, centres et unités de recherche, universités et bien d'autres seront avec nous à Oran. Face à l'évolution rapide du contexte (règlement, fiscalité), des technologies, des métiers, des savoir-faire, tous viennent chercher des réponses à ERA 2011». La première édition de ce salon a eu lieu en octobre dernier 2010 à Tamanrasset dans le contexte d'un nouvel essor donné aux énergies renouvelables en Algérie. «Cette tendance se renforce et se confirme en 2011 : l'Algérie se dote d'un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans, pour porter à 40% la part du solaire et de l'éolien dans la production d'électricité». Le solaire est une source d'énergie aux potentiels énormes en Algérie. Avec 3.000 heures d'ensoleillement par an, notre pays détient le plus important potentiel du bassin méditerranéen. L'énergie éolienne est aussi abondante dans notre pays. Elle est considérée comme très compétitive par rapport aux autres énergies fossiles ou même renouvelables. Le Centre national de développement des énergies renouvelables (CNDER) a récemment élaboré une cartographie des plus importants gisements de ces deux énergies renouvelables. Pour l'énergie éolienne, sept sites, les plus ventés en Algérie, ont été identifiés, en particulier à Tiaret, Adrar, Aïn Ouessara, Bejaïa et Sétif.