La régularisation des 3.175 vacataires exerçant depuis de nombreuses années dans les différents services de la commune d'Oran est en bonne voie, a-t-on appris de sources syndicales. Une commission ad hoc a été mise sur pied sur instruction du wali pour examiner au cas par cas les dossiers de ces vacataires. «L'ensemble des contractuels de cette collectivité locale devront bénéficier de l'intégration au courant de cette année ou au plus tard au début de l'année prochaine. Ces contractuels, 3.175, ont désormais la priorité pour le recrutement», confient les mêmes sources. Il est ainsi question de suspendre tous les concours de recrutement externe jusqu'à la confirmation de l'ensemble des contractuels dans des postes budgétaires. La commune avait abandonné en avril dernier définitivement le recrutement du personnel par voie de contrat. Le wali d'Oran a instruit tous les organismes concernés, et notamment la direction de la fonction publique, pour trouver une solution urgente pour cette catégorie de travailleurs. Parmi ces 3.175 contractuels, certains sont sous contrat à la mairie depuis 30 ans. Il s'agit de femmes de ménage, éboueurs, agents d'administration, etc. La commune avait déjà mené une vaste opération de régularisation au début de cette année qui a profité à plus de 1.100 contractuels. Les concernés attendaient depuis 2003 l'adoption du plan de gestion de cette collectivité locale par la direction de la Fonction publique. La libération du plan de gestion avait profité à quelque 655 éboueurs, 400 agents de sécurité et 57 chauffeurs de poids lourds. Les 1.100 contractuels ont été titularisés par voie de recrutement interne et ce, conformément aux dispositions réglementaires en prenant en considération des critères objectifs : ancienneté, diplômes et qualifications professionnelles ainsi que la situation sociale. La commune d'Oran compte pas moins de 3.000 travailleurs contractuels et plus de 2.000 vacataires sur un ensemble de près de 9.000 travailleurs. L'adoption du plan de gestion de la commune avait permis, par ailleurs, d'ouvrir à nouveau les promotions, notamment pour les cadres dirigeants de la commune. La mairie d'Oran a perdu 8.513 postes budgétaires et 857 postes de promotion durant la période allant de 2003 à 2008 en raison du rejet par la Fonction publique des plans de gestion du personnel, rappelle-t-on. Le plan de gestion du personnel de la mairie d'Oran avait été rejeté à plusieurs reprises depuis 2003 par la direction de la Fonction publique suite à une multitude de réserves relatives notamment au recrutement du personnel des services administratifs.