Agés entre 22 et 34 ans, 33 harraga ont défilé, hier, devant le tribunal correctionnel de Aïn El-Turck, sous le principal chef d'accusation de tentative d'émigration clandestine. Selon nos sources, le premier groupe composé de huit personnes, dont l'âge varie entre 23 et 25 ans, a pris la mer deux jours auparavant à partir de la commune balnéaire de Bouzadjar, dans la région de Aïn Témouchent. Ils ont été repérés et interceptés à quelques milles nautiques des îles Habibas, par les gardes-côtes de la façade maritime ouest. Nos sources indiquent qu'ils sont tous originaires de la wilaya de Aïn Témouchent. Le deuxième groupe composé de 13 personnes a été intercepté, tôt la matinée d'avant-hier, au large du village côtier de Cap Falcon, sur le littoral ouest de la wilaya d'Oran. Ils ont pris le départ à partir de la plage de St-Roch. Hormis deux personnes qui demeurent dans la région de Aïn Témouchent, le reste de ces 13 malheureux candidats à l'émigration clandestine, âgés entre 22 et 34 ans, est venu d'Alger et d'El-Harrach pour tenter à Oran la folle aventure. Les mêmes sources indiquent que ce jour-là 12 autres harraga, demeurant à Oran et Aïn Témouchent, ont été repérés par les éléments de la gendarmerie nationale dans une zone boisée, qui cerne partiellement le village côtier de Madagh, dans la daïra de Aïn El-Kerma.