Une grande opération d'éradication vient d'être entamée dans la désormais ex-décharge publique du village côtier de Cap Falcon. De gros moyens ont été mobilisés en vue de débarrasser les montagnes d'ordures et autres détritus qui s'entassent à l'intérieur de cette superficie de près de 15 hectares. Un apport d'un montant de 6 milliards de centimes a été alloué pour financer cette louable initiative, qui a suscité le soulagement de la population, apprend-on auprès du premier responsable de la daïra de Aïn El Turck. Un délai de quatre mois a été accordé à l'entreprise chargée de ces travaux, visant à éradiquer définitivement l'ex-décharge qui a enlaidi, durant plus de deux décennies, le paysage de ladite daïra et ce, en plus des multiples désagréments causés aux habitants demeurant dans les alentours immédiats. Le choix de cette période de l'année a été retenu dans le souci d'éviter les relents pestilentiels dégagés notamment à la faveur des chaleurs, ayant constitué un véritable calvaire pour les riverains demeurant dans le village de Cap Falcon et ses abords immédiats. «Je ne peux que saluer cette louable initiative. L'odeur nauséabonde nous a empoisonné la vie et plus particulièrement celle de nos enfants, des années durant», a fait remarquer un riverain dudit village. Il importe de rappeler que la fermeture définitive de l'ex-décharge a été décidée au cours du mois de mars dernier après l'inauguration, par le wali d'Oran, du centre d'enfouissement réalisé dans la commune d'El Ançor. Ce projet de grande envergure, une première dans la région d'Oran, a nécessité une enveloppe d'un montant de 350 millions de dinars pour le financement de ses travaux et l'achat de ses équipements. D'une capacité d'un million de mètres cubes, ce centre d'enfouissement, qui s'étale sur une superficie de 34 hectares, a été conçu conformément aux normes universelles. Les ordures et autres détritus collectés dans la daïra de Aïn El Turck, celles de Aïn El Kerma et de Boutlélis seront déversés dans ce centre où ils seront traités. La décharge publique du village côtier de Cap Falcon, véritable plaie ayant enlaidi le paysage durant plus deux décennies, en plus des multiples désagréments causés aux habitants demeurant dans les alentours immédiats, a fait l'objet d'une fermeture définitive dimanche dernier. Elle est à l'origine d'une situation préoccupante, notamment avec la hausse de la température en saison estivale, qui rend l'odeur insupportable sur plusieurs kilomètres à la ronde et présente potentiellement des risques pour la santé de la population. Cette décharge sera, enfin, éradiquée et sa superficie sera récupérée pour permettre la réalisation d'un projet d'utilité publique. Cette décision a suscité le soulagement de la population dudit village en particulier et celle de la daïra de Aïn El Turck en général. Le ramassage des ordures ne présente aucun problème dans les différentes localités situées sur le territoire de la daïra de Aïn El Turck, au même titre que celles de Aïn El Kerma et de Boutlélis. Ces régions étaient confrontées à l'absence d'un lieu adéquat où elles seront déposées et feront l'objet d'un traitement.