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Festivités du 49ème anniversaire de l'Indépendance: Passage réussi de Lemchaheb et franc succès de Bilal
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 07 - 2011

Le groupe marocain Lemchaheb a réussi l'épreuve de passage devant le public oranais, ignorant, pour certains, jusqu'à l'existence de la chanson style «ghiwan». Dès l'arrivée de la troupe sur scène, des milliers de gorges ont commencé à clamer « le peuple veut Billal ». Ce qui n'a pas manqué de provoquer une panique, notamment chez les organisateurs. Il a fallu l'intervention de Aoued (Mioued de son vrai nom), vice-président de l'APC d'Oran, pour ramener l'ordre. Il faut signaler que la troupe a un peu impressionné par sa tenue traditionnelle aux couleurs de feu. Mais dès les premières notes de musique, Lemchaheb ont suscité la curiosité du public. Mieux, ils ont réussi même à tétaniser un public venu pour s'éclater sur des sonorités faisant partie de son vécu. Durant les deux premières chansons, les milliers de jeunes qui avaient investi le théâtre de verdure deux heures auparavant sont restés carrément médusés. La prestation de Lemchaheb ne pouvait pas s'éterniser ainsi. Fort de leur métier et surtout de leur expérience, ils ont vite fait appel aux rythmes aux sonorités du bendir notamment. Ainsi, ils ont réussi à faire danser une partie du public. En mobilisant des rythmes africains, ils ont dû toucher une fibre chez des jeunes nés et grandis dans une ambiance dominée par la sonorité raï. Il est à préciser que les textes de Lemchaheb, pourtant dénonçant la hogra et les formes de despotisme, n'ont pas été saisis par l'auditoire. Donc, il fallait jouer surtout sur le registre musical. Même sur ce plan, les plages musicales de cette troupe sont un peu dénudées surtout pour un public nourri par des styles privilégiant la cacophonie. Lemchaheb, programmés avant Bilal, ont tenu pendant une bonne heure. Ce qui est un exploit. Par moments, ils ont pu créer un espace de fusion avec le public. Surtout quand ils ont fait certaines démonstrations musicales très saccadées et très rythmées. Ils se sont retirés au moment où le public a commencé à manifester son impatience. Ils ont été longuement ovationnés. Ce qu'on peut retenir de leur prestation est cette disposition du public à découvrir d'autres styles musicaux. De ce point de vue, le pari des organisateurs, comportant des risques réels, a été relevé.
L'arrivée de Bilal sur scène a coïncidé avec celle de Khaled au théâtre de verdure. Ce qui a provoqué un remue-ménage chez les responsables et des services de sécurité. Notons que Khaled est resté bloqué durant presque une journée à l'aéroport de Paris à cause des retards des vols d'Air Algérie vers Oran. Mais son « intrusion » au théâtre de verdure et ce qu'elle a provoqué n'a pas été du goût de Bilal qui a balancé une vanne à l'adresse de son aîné. « Ould Kmine (déformation du nom du quartier de Khaled est probablement volontaire) est là », lance-t-il. C'est de notoriété publique que les deux chanteurs ne s'apprécient pas. Cette arrivée inopinée de Khaled n'a pas perturbé le moins du monde le public venu pour Bilal. A croire que la renommée de celui qu'on nomme le King a accusé un coup chez les jeunes. Précisons que le public était très hétéroclite, avec une prédominance nette de jeunes dont beaucoup d'enfants. Bilal, fidèle à lui-même, a étalé son style un peu goguenard. Sans conteste, il a fait danser ses milliers de fans durant toute sa prestation. Mieux, ces derniers ont scandé des refrains de ses chansons. Enchaînant chanson sur chanson, des fois en demandant au public ses préférences, il a pu maîtriser les élans de ses adorateurs. Des femmes, se trouvant au milieu de paquets de jeunes garçons, ont pu danser sans être le moins du monde être embêtées. Ce qui donne réellement à réfléchir. Sur ce plan, ajoutons que c'est la quatrième soirée de ces festivités marquant le quarantième neuvième anniversaire de l'indépendance qui se passe sans le moindre incident notable. Les policiers présents sur place n'avaient pas trop à faire. En tout cas, après Alloua, Bilal a terminé sa soirée en apothéose. Il a cédé plus d'une fois à ses fans avant de se retirer. Après ce succès, il doit probablement prêter une oreille attentive aux échos de la soirée que doit animer Khaled. En attendant le verdict de ce duel à distance, disons que Bilal, et il l'a prouvé à deux reprises, a son public à Oran. Le renversement des hiérarchies n'est pas exclu par les temps qui courent.

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