Après avoir fait, il y a dix jours de cela, une première évaluation de l'application du plan d'urgence de la circulation urbaine au centre de la ville, suite à la fermeture du pont de Sidi-Rached, et apporté des correctifs aux premières mesures prises dans ce sens, la cellule communale d'organisation et de suivi se réunira, une seconde fois, ce mardi au siège de l'APC, sous la présidence du maire, pour une seconde évaluation qui va déterminer les priorités à appliquer pour assurer la fluidité de la circulation des véhicules et des piétons. C'est ce que nous a révélé M. Bouarroudj Farid, chef de service du transport de la commune de Constantine et membre de la commission. «Nous allons maintenant prendre le taureau par les cornes et mettre en place des mesures pratiques en commençant par l'élaboration d'un règlement intérieur pour les transporteurs publics opérant à partir de la station Khémisti», a assuré ce responsable. Ce dernier a expliqué que cette disposition figure parmi beaucoup d'autres dans un plan d'action prévu sur deux mois, c'est-à-dire jusqu'à la réouverture du pont. Notre interlocuteur a expliqué que ce plan porte sur l'organisation de la circulation piétonnière, l'aménagement de couloirs réservés aux véhicules qui vont effectuer des circuits réguliers entre la station Khémisti et le CHUC et Souk-El-Asser, au moyen de microbus, et enfin réduire les larges trottoirs de l'avenue Aouati Mostefa et ce, afin d'aérer la circulation au niveau de cet axe d'entrée de la circulation dans le centre-ville. «Une fois cette étape franchie, nous entamerons un travail de sensibilisation qui visera la population, les transporteurs publics et les taxis. Pour ce faire, nous allons faire participer les membres des associations de quartiers et, pourquoi pas, la presse aux réunions de la cellule de suivi. Nous espérons de la sorte bénéficier des idées et des propositions de la population et des médias pour sortir avec des solutions pratiques qui vont contribuer à résoudre les problèmes qui vont se poser en chemin», a estimé M. Bouarroudj. En ce qui concerne les taxis, par exemple, a-t-il poursuivi, la commission commence à réfléchir à un programme spécifique destiné à surmonter progressivement toutes les difficultés administratives auxquelles fait face cette corporation. «Dans ce cadre, a révélé le chef de service transport de la commune, nous allons demander au directeur du transport d'activer les réunions périodiques de la commission technique de wilaya pour régler les problèmes particuliers des taxis, et ce, afin de les responsabiliser davantage et les impliquer dans le plan général d'organisation du transport». Cela permettra aussi de réglementer durablement cette activité qui souffre aujourd'hui d'une certaine anarchie qui pénalise aussi bien les taxieurs que les usagers», a conclu M. Bouarroudj.