Un second round est prévu, aujourd'hui, entre le ministère de l'Education et les différents syndicats. Après l'échec de la dernière réunion tenue le 12 septembre avec le secrétaire général du ministère en présence des représentants du ministère des Finances et de la direction générale de la fonction publique, une nouvelle tentative pour éviter la grève. Le SNTE, le CNAPEST et l'UNPEF sont invités pour discuter de nouveau de leurs plates-formes de revendications. Quant au SNAPEST, « pour des contraintes de calendrier », il ne sera au rendez-vous que ce mercredi pour un dialogue avec le ministère. Bien que le partenaire social y va avec une volonté de trouver un terrain d'entente sur tous les points qui sont restés en suspens lors de la dernière rencontre, il n'a pas enterré pour autant la hache de guerre puisque la majorité des syndicats se disent prêts à déclencher un mouvement de protestation si cette réunion aboutissait à un échec. Rencontre de la « dernière chance » donc qui va mettre de nouveau les deux parties face à face pour trouver un consensus. Les pourparlers seront axés essentiellement sur le régime indemnitaire et le statut particulier. Trois points pour lesquels le partenaire social bute encore et qui ont fait objet de communiqué suite à la dernière réunion où les syndicats ont exprimé clairement leur déception. Pour le SNTE qui d'habitude privilégie l'apaisement, il est déterminé, selon son représentant, de hausser le ton au cas où ses revendications ne sont pas satisfaites et essentiellement le régime indemnitaire. Le SNAPEST est « à un pas de la protestation » estimant que c'est la réunion de la dernière chance. Le coordinateur régional de l'Ouest explique que « tant que la question sur l'indemnité d'amélioration des tâches complémentaire (IATC) n'est pas réglée ainsi que la prime de la zone du Sud et le statut particulier, notre position reste la même ». Pour ce syndicat, le conseil national devrait se réunir les 23 et 24 septembre pour décider des suites à donner à la réunion avec le ministère. Pour leur part, les deux autres syndicats, le CNAPEST et l'UNPEF, qui avaient élaboré un communiqué commun au lendemain de la réunion avec le département de Benbouzid, ils attendent eux aussi les résultats de la rencontre d'aujourd'hui. Le représentant de l'UNPEF à Oran a souligné sur ce point que « nous avons espoir que cette rencontre aboutisse. Nous y allons avec la même plate-forme de revendications et nous espérons qu'elle sera satisfaite ». Rappelons que le ministère avait décidé de calculer la prime de qualification sur la base du salaire principal au lieu du salaire de base actuel avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Après étude, les syndicats ont constaté que les augmentations seront insignifiantes. Ils ont donc rejeté cette option et insistent sur une augmentation de salaire qui soit alignée sur les autres secteurs. La prime d'encouragement, la médecine du travail, le logement et la retraite, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90, certains syndicats regrettent que ces dossiers ne soient pas abordés lors de la dernière réunion.