De Constantine où il était hier envisite, Benbouzid, ministre de l'Education nationale, s'est exprimé au cours d'un briefing improvisé sur les questions de l'heure touchant son département ministériel, notamment les revendications socioprofessionnelles des travailleurs du secteur et la question des œuvres sociales de l'Education nationale. Ainsi, en réponse aux questions des journalistes, le représentant du gouvernement a déclaré, à propos des œuvres sociales du secteur, que «c'est un problème intersyndical». «Si nous arrivons à trouver un terrain d'entente quant à la gestion des 2.000 milliards de centimes que contient ce fonds, c'est tant mieux. Sinon il faudrait organiser une sorte de référendum. Moi, en tant que facilitateur, a ajouté le ministre, je n'ai pas à indiquer aux intéressés ce qu'ils doivent faire». Benbouzid a affirmé que des négociations autour de la plate-forme de revendications des enseignants seront entamées aujourd'hui. Les discussions, qui impliqueront les secteurs de l'Education nationale, des Finances et de la Fonction publique ainsi que les différents syndicats d'enseignants, s'articuleront autour des 3 axes de cette plate-forme, à savoir le régime indemnitaire, les oeuvres sociales et le budget du secteur de l'Education. Le Gouvernement est «disposé à régler les problèmes soulevés par les enseignants» et a délivré, pour ce faire, un «quitus» au département de l'Education nationale, a encore ajouté Benbouzid qui a également évoqué la question des pensions de retraite pour affirmer qu'elle «n'est pas spécifique aux enseignants, mais concerne tous les secteurs».