Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a affirmé, hier, à Constantine, que des négociations autour de la plate-forme de revendications des enseignants seront entamées aujourd'hui. Les discussions, qui impliqueront les secteurs de l'Education nationale des Finances et de la Fonction publique ainsi que les différents syndicats d'enseignants, s'articuleront autour des 3 axes de cette plate-forme, à savoir le régime indemnitaire, les oeuvres sociales et le budget du secteur de l'Education, a ajouté le ministre. «Nous nous donnons un mois à 45 jours pour trouver des solutions, faute de quoi nous recourrons à un référendum auquel participeraient les enseignants et les travailleurs du secteur», a encore souligné M. Benbouzid, faisant part du «risque» de voir surgir des problèmes «intersyndicaux» qui ne relèvent pas du ressort de la tutelle. S'agissant des œuvres sociales, le ministre, rappelant son rôle de «facilitateur», a souligné que les 20 milliards de dinars se trouvant dans les caisses des oeuvres sociales «n'appartiennent qu'aux enseignants et aux travailleurs du secteur qui auront le dernier mot pour leur utilisation». Le gouvernement est «disposé à régler les problèmes soulevés par les enseignants» et a délivré, pour ce faire, un «quitus» au département de l'Education nationale, a encore ajouté M. Benbouzid qui a également évoqué la question des pensions de retraite pour affirmer qu'elle «n'est pas spécifique aux enseignants, mais concerne tous les secteurs».