L'obtention de la licence pour l'exploitation de la prochaine licence 3G (3ème génération) se fera dans la transparence, et aucun des trois opérateurs présents sur le marché algérien de la téléphonie mobile ne sera avantagé. C'est en clair ce qu'a affirmé hier le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi en faisant le point sur l'annonce de la mise en place, dès l'année prochaine, de la 3G. «Tous les soumissionnaires pour l'obtention d'une licence 3G seront placés sur un même pied d'égalité», a-t-il dit, apparemment pour lever certaines équivoques lancées, ici et là, sur d'éventuels avantages réservés à des opérateurs déjà sur la place. «Les dossiers fournis seront déterminants quant à l'octroi de la licence 3G», a précisé le ministre en marge d'un atelier régional de l'Union internationale des Télécommunications (UIT) sur la normalisation. Selon lui, «un travail procédural entre le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) est en cours pour que tous les dossiers soient prêts et retirés par les soumissionnaires». Le cahier des charges pour cette licence 3 G, pour le moment, n'est pas encore disponible. «Après la soumission, il y aura un travail d'évaluation qui se fera par l'ARPT; cette instance étant chargée de proclamer le bénéficiaire'', a-t-il expliqué. Le choix et la désignation de l'heureux bénéficiaire de cette licence se feront sur la base des aspects techniques (investissement, compétence et expérience) et des documents administratifs (assurances, impôts ) présentés par les postulants. L'Algérie avait lancé à la mi-septembre l'appel d'offres pour l'attribution de sa première licence de téléphonie mobile de 3ème génération. La licence sera attribuée le 23 octobre et la mise en œuvre commerciale de la 3G est prévue au premier trimestre 2012, selon l'ARPT. La 3G offre de meilleurs débits, mais surtout la transmission de données par grands paquets (Internet, télévision, visiophonie ). Auparavant, le ministre avait précisé que l'Algérie allait se mettre à la norme 3G (troisième génération) au lieu de la 4 G pour des raisons économiques notamment. «C'est un problème de coût d'accès. Nous ne voulions pas alourdir les charges des trois opérateurs, dont deux d'entre eux disposent déjà d'équipements 3G, et pour qu'ils ne les répercutent pas sur le citoyen».