Les habitants de la cité des 300 logements sociaux de Hai Sabah, réceptionnée au début des années 2000, lancent un appel aux services concernés et à leur tête l'Office de la promotion et de la gestion immobilière (OPGI) pour bénéficier d'une éventuelle opération de réhabilitation de leurs immeubles. Selon les habitants de cette cité, «plusieurs fissures se sont manifestées sur les façades extérieures de ces immeubles composés de R+ 4 étages. Aussi, des pans de murs et des morceaux de béton se détachent régulièrement des immeubles. On a peur pour notre vie et celle de nos enfants qui jouent aux alentours des immeubles, surtout que notre cité dispose de deux aires de jeux au milieu des blocs. On craint que des morceaux de corniches tombent sur les têtes de nos enfants». Et d'ajouter «que même les passants et les voitures en stationnement ne sont pas épargnés du risque que cela présente». Les habitants de cette cité ont saisi cette occasion pour demander le revêtement de la chaussée, la pose de bitume et le traitement de tous les nids-de-poule. En effet, «des travaux de revêtement lancés le mois d'août non loin de notre cité et plus exactement à la cité des 350 logements baptisée Mostfefaï Souleimane, qui accueille les enseignants et les travailleurs des établissements universitaires d'Oran, n'ont pas concerné notre cité qui se trouve dans un état lamentable, notamment en matière de voirie», indiquent des habitants de la cité. Et d'ajouter, «les avaloirs étaient totalement bouchés et il suffisait de quelques gouttes de pluie pour transformer toute cette zone en un vrai bourbier. Les averses de l'hiver dernier avaient causé de nombreux affaissements sur le réseau routier». Il faut dire que de nombreuses ruelles de cette cité sont quasiment impraticables, ce qui contraint les automobilistes à faire de longs détours. Chaque précipitation dans cette cité dévoile que la réalisation de la voirie n'a pas été faite selon les règles de l'art. «Depuis l'attribution de nos logements, nous vivons dans un calvaire, les routes sont impraticables durant toutes les saisons. Durant l'hiver, c'est le déferlement de boue et les inondations. L'été c'est la poussière, causant des désastres à nos véhicules. C'est pour vous dire le calvaire que nous vivons quotidiennement à cause de la dégradation totale de notre lieu de résidence», affirment-ils. Les habitants demandent aussi l'installation des ralentisseurs au niveau des ruelles de la cité. «Il y a des jeunes qui n'hésitent pas à s'amuser avec leur voitures, roulant à des vitesses folles même à l'intérieur de la cité», déplorent-ils.