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La montée en puissance des exigences de rupture
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 10 - 2011

Candidat aux primaires du Parti social français, avec pour programme l'émergence «d'une France nouvelle» par le renouvellement de la vie politique et institutionnelle, Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la compétition électorale interne de ce parti, dont le vainqueur participera pour son compte à la présidentielle de 2012. Il en a été néanmoins la vedette surprise par le score qu'il a réalisé, alors que les sondages et les analystes ne lui prédisaient qu'un rôle de figuration, avec à la clef un taux de voix en faveur de sa candidature de l'ordre du symbolique.
Arnaud Montebourg, le «ringard» prônant des ruptures tous azimuts avec les politiques économiques et sociales communes à l'Europe, avec la mondialisation sans freins et garde-fous et la façon de faire la politique telle que pratiquée par les élites au pouvoir ou qui veulent y arriver, a été crédité d'un score de 17%. Un taux qui a fait découvrir à ceux qui se gaussaient de son programme que celui-ci «n'effraye pas» dans la société française autant qu'ils l'ont affirmé.
Les 17% de Montebourg vont peser lourd pour la suite de la compétition électorale de la présidentielle française. D'abord au Parti socialiste, dont les deux personnalités qui vont se disputer au second tour le privilège d'être son candidat (e). Martine Aubry et François Hollande vont devoir compter avec l'équation Montebourg. Il va falloir en effet que l'une et l'autre acceptent d'intégrer dans son programme des points de celui de Montebourg qui justifierait qu'il se rallie à l'un des deux sans se renier ni trahir les voix qui se sont portées sur sa candidature.
D'une manière générale ensuite, tant le score de Montebourg est révélateur d'un état d'esprit qui va en s'amplifiant dans le corps social français, mais aussi dans toute l'Europe en proie à la crise financière et économique. Hormis dans la sphère de la haute finance et du gratin des grands patrons d'industrie, c'est le désespoir, la peur et l'incertitude qui prévalent ailleurs dans tous les compartiments des sociétés européennes. La cause en est la prédation consubstantielle à l'ultralibéralisme économique, devenu la doctrine sanctifiée par les «têtes d'œufs» qui sont aux commandes des économies mondiales, des institutions financières, et par les politiques au pouvoir dans les grandes puissances économiques.
Ce n'est pas un hasard si Montebourg a réussi sa percée de dimanche dernier alors que, ici ou là en Europe, et même aux Etats-Unis, est apparu ce mouvement de remise en cause des élites politiques et économiques en place et des systèmes aux destinées desquels ils président, et que l'on a qualifié de «mouvement des indignés». Les remèdes et solutions que ces élites tentent d'apporter à la crise financière et économique s'avèrent non seulement inopérants mais aussi injustes, parce qu'ils font peser le poids du «sacrifice» sur les classes moyennes et les défavorisés uniquement.
C'est pourquoi le discours de Montebourg, des autres acteurs qui prônent eux aussi la rupture avec ces élites et leur système de référence et celui des «indignés» monte en puissance de persuasion.
Le Parti socialiste français, qui a une chance historique de revenir au pouvoir en 2012, ne peut ignorer cette montée de l'exigence de rupture et rester dans la tétanisation et les renoncements aux fondamentaux de la gauche qui lui valent satisfecit de la part des prédateurs de la finance et des économies mondiales.


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