Dans le cadre de son programme de formation continue, le bureau de Constantine du syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), a ouvert hier, à la faculté de médecine du Chalet des Pins de Constantine, les travaux de la quatrième rencontre des médecins généralistes «Docteur Benchiheub». Cette manifestation scientifique s'étale sur deux jours, les 19 et 20 octobre, avec la participation de plusieurs professeurs, notamment ceux de la réanimation médicale et des maître-assistants. Selon le Dr Khengui Mohamed-Ghazi, président du bureau de wilaya du SNMGSP que nous avons interrogé hier, le thème de la journée retenu pour les communications et les débats, est «l'arrêt cardiorespiratoire» qui traite de la majorité des urgences médico-chirurgicales respiratoires». En choisissant ce thème, a expliqué notre interlocuteur, notre but est d'instaurer de meilleurs canaux de communication que ceux qui existent actuellement dans la wilaya et ce, pour faire en sorte qu'une urgence, lorsqu'elle est en présence d'un médecin généraliste, quel que soit l'endroit où il active, soit prise en charge de manière efficace. Il faut aussi que le praticien puisse avoir à sa disposition beaucoup plus de moyens, connaissant les difficultés rencontrées habituellement pour des médicaments d'urgence pour faire redémarrer le cœur d'un patient victime d'un accident de la circulation par exemple, des problèmes de transport par ambulance, etc. Et à l'arrivée, a ajouté le Dr Khengui, il faut assurer les conditions d'une prise en charge globale. «Nous n'avons hélas, pas de statistiques dans ce domaine, mais ce que je peux dire c'est que tous les jours, il y a des victimes. C'est pour cela que nous cherchons à attirer l'attention des praticiens, aussi bien que celle des autorités, sur ce problème vital». Et il a assuré que la formation dispensée durant ces journées scientifiques vise à dispenser au médecin généraliste une prise en charge réelle du patient pour éviter qu'il ne meure. Le Dr. Khengui a souligné ensuite que tous les services du CHU sont concernés par ce thème. En conclusion, le président du bureau de wilaya du SNMGSP a déclaré qu'il est en train de réfléchir à l'instauration d'un système de téléphonie-fax, dans les ambulances permettant au médecin qui se trouve sur le lieu de l'accident de faxer au service des urgences de l'hôpital pour demander ce qu'il doit faire dans l'immédiat en attendant l'évacuation de la victime et pour éviter que celle-ci succombe à ses blessures durant le trajet. Beaucoup de choses restent à faire dans ce domaine», a dit en conclusion le Dr. Khengui.