Une enveloppe de quinze milliards de cts (15 Mds cts) a été dégagée par les pouvoirs publics pour l'aménagement de l'oued Saïda que traverse la ville en sa partie Est. Ce montant est destiné au tronçon allant de la cité Cdt Mejdoub aux 1000 logts et la cité Zitoune, mitoyenne de l'oued, en passant par le quartier Daoudi Moussa. Ramassant tous les détritus et ordures en tous genres, le lit de l'oued, pourtant assis et aux rebords durs, est devenu une source de maladies et de nuisances diverses. En sus de l'odeur nauséabonde asphyxiant les riverains et les conséquences pneumo physiologiques sur la population, notamment celle des deux rives, l'oued de Saïda présente, en cas de crue, un danger certain. «Les pluies abondantes des années passées ont causé d'importants dégâts», rappelle un citoyen proche du site. «L'aménagement de cette plaie de la ville ne sera que bénéfique pour la santé publique en particulier, la salubrité de l'environnement déjà pollué par d'autres phénomènes», dira un militant vert, au fait de la nature et ses caprices. Les pouvoirs comptent, par là même et au vu d'une enveloppe conséquente, relooker oued Ouakrif, remblayé et qui n'a jamais accepté ce statut. «Tous les projets pensés sur le site qui transperce village Boudia, depuis le rond-point de la piscine, sont tombés à l'eau d'un oued à sec», fut-il noté, «à l'exemple du marché qui prolonge le jardin solaire dont l'assiette et ses plateformes s'affaissent inexorablement», est-il constaté.