Les neuf employés des cinq stations d'essence du Chalet des pins, qui se sont retrouvés au chômage après la décision prise de raser lesdites stations, démolies pour les besoins de réalisation du nouveau pont «transrhumel», ont tenu hier un sit-in devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention pour leur intégration à Naftal comme cela leur a été promis. Les employés déclarent être désemparés, ne sachant à quel saint se vouer, après que les promesses de reprise qui leur ont été faites semblent avoir tourné court. En effet, disent-ils, aussi bien le directeur de l'énergie et des mines de la wilaya de Constantine que le responsable régional de Naftal, leur avaient parlé d'intégration à cette société publique. Cependant, affirment-ils, «cela fait deux mois maintenant que nous attendons et rien ne se dessine à l'horizon ou plutôt si, mais pas dans le sens souhaité». Ainsi, toujours selon eux, lors de la dernière entrevue avec le directeur des mines, M. Bouzidi, «celui-ci a commencé à parler de placement auprès d'opérateurs économiques privés, au niveau de carrières et de chantiers de construction, et ne plus évoquer notre éventuel recrutement par la société publique de distribution de carburant Naftal». Et de confier que «pourtant c'est ce qu'ils préfèrent le plus, c'est-à-dire d'être repris par cette entreprise, en considération de la nature de ses activités qui ne sont ni nouvelles ni étrangères pour nous». Et d'indiquer que «les métiers de pompistes et vulcanisateurs c'est ce que nous savons faire et ce, pour les avoir pratiqués durant plus de 20 ans dans nos anciennes stations d'essence. Nous sollicitons une intervention du wali, dans le sens d'une intégration à Naftal, qui est d'ailleurs en train de recruter actuellement au niveau de plusieurs de ses points et centres (Bounouara et d'autres.) Nous attendons beaucoup du 1er responsable de la wilaya et à l'instar du règlement du problème des gérants de ces mêmes stations, qui ont eu des indemnisations en argent et des attributions de terrains pour la construction d'autres stations, nous avons de gros espoirs que nous aussi, nous serons pris en charge». Et de plaider «nous sommes tous chefs de familles, avec femme et enfants et cela fait déjà deux mois que nous avons perdu notre travail. Nous sommes pratiquement à bout et nous n'en pouvons plus de supporter cette situation de précarité». Les pompistes protestataires ont finalement été reçus par le délégué à la sécurité de la wilaya (DOBS), «qui nous a conseillé de reprendre contact avec les directeurs des mines et de Naftal et promis pour ce qui le concerne, de transmettre nos doléances au wali personnellement», concluent-ils.