Les gérants des cinq stations d'essence du Chalet des pins, destinées à être rasées pour permettre la réalisation du futur pont transrhumel, se plaignent du traitement qui a été réservé à leurs dossiers pour ce qui concerne aussi bien les indemnisations en argent que l'octroi de nouvelles assiettes de terrain. Ainsi, selon eux, «après les réunions avec les responsables, qui ont démarré sur les chapeaux de roue, avec beaucoup de promesses à la clé, les choses n'ont fait par la suite que du surplace avec même quelques complications». Et d'expliquer que «pour ce qui est du dossier des indemnisations, les montants, qui varient de 20.000 à 548.000 DA, sont vraiment modestes et insuffisants et cela pour ne pas dire complètement ridicules». Et de préciser que «contrairement à certaines informations dénuées de tout fondement, nous n'avons encore rien touché». D'ailleurs, soulignent-ils, «ce n'est pas ce qui nous intéresse le plus et c'est ce que nous n'avions pas manqué de signifier, lors de la réunion du mois de juillet dernier que nous avions eue avec le directeur des Mines et son collègue des Travaux publics. Le plus important pour nous, c'est plutôt l'attribution d'assiettes de terrain en compensation de nos anciennes stations, pour en construire d'autres et reprendre notre activité sans plus de retard, leur avions alors dit. Perspective à laquelle nos interlocuteurs, n'ont opposé aucun refus mais ont fait miroiter qu'au contraire cela demeure possible». Et d'ajouter «lors d'une réunion tenue avec le wali au mois d'août 2011, les propositions de celui-ci concernant l'octroi de terrains ont été différentes. En effet, le chef de l'exécutif de la wilaya nous dira sans ambages que les terrains seront concédés à NAFTAL pour construire des stations, qui nous les remettra en concession. Parce qu'il n'est pas possible de les attribuer autrement à nous directement». Les gérants voient dans cette proposition de solution du wali, de futures complications, car, selon eux, la réglementation de la société publique spécifie que les stations construites par NAFTAL ne doivent être cédées qu'a des GD (gestion directe), c'est-à-dire au seul personnel NAFTAL et pas aux gérants libres ou GL. Questionné sur ce sujet, le directeur des Mines, M. Bouzidi, répond «qu'en considération que les terrains des stations à démolir appartiennent aux domaines, il se pose un problème réglementaire, les nouveaux terrains ne peuvent être cédés que par enchères publiques. Et qu'en conséquence la seule solution, c'est ce passage par NAFTAL, avec la condition cependant qu'elle doit les céder après leur construction aux gérants concernés. NAFTAL a été saisi officiellement dans ce sens et nous attendons sa réponse», ajoute-t-il.