Près d'une cinquantaine d'exposants dont une dizaine de pays étrangers, prennent part au Salon international de l'Aviculture et du Lait dans sa 3ème édition, lancée hier, pour deux jours, au palais des Expositions du Centre des Conventions d'Oran (CCO). Selon M. Bendenia Saâda, directeur du salon, les participants à cet événement international représentent l'ensemble des professionnels qui interviennent dans les deux filières avicole et laitière, dont une dizaine venus du Maroc, d'Allemagne, de France, d'Italie, des Pays-Bas, de Belgique et de Tunisie ; ce qui constitue un espace de rencontre et d'échange de choix mais aussi une occasion pour étudier les voies et moyens à même de booster la production et la productivité et améliorer ainsi la sécurité alimentaire de notre pays. Le 3ème salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Agriculture et du Développement local, a précisé le même responsable, devra également permettre l'ouverture du débat sur les questions liées au processus de réorganisation et de consolidation de ces deux filières agricoles, tel que fixé dans le cadre de la politique de Renouveau agricole et rural. Cinq communications présentées par des responsables et des professionnels du secteur avicole ont été consacrées à l'atelier d'hier, dédié à la filière. Parmi les thèmes retenus, «les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour l'organisation et la régulation du marché avicole», «le rôle de l'interprofession dans la régulation du marché», «les résultats de la formation des formateurs et des agriculteurs», «les pathologies infectieuses aviaires dominantes en Algérie» et enfin, «la maladie Gumboro : comment déterminer l'âge de la vaccination.» L'atelier Lait prévu aujourd'hui sera, quant à lui, composé de six communications ayant trait «aux conditions de développement de la production laitière bovine, caprine et cameline», «la situation laitière mondiale : évolution et conjoncture», «le développement des cultures du maïs», «l'intégration du lait cru dans la production du lait pasteurisé», «l'évaluation du potentiel productif et reproductif chez la vache importée et enfin, «le lait de soja comme substitut du lait dans certaines préparations (yaourt).»