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Des obstacles pour Desertec
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 12 - 2011

Noureddine Bouterfa, Pdg de Sonelgaz, s'est longuement exprimé hier sur les ondes de la chaîne3, sur l'accord de coopération, signé vendredi dernier à Bruxelles, entre son groupe et l'initiative industrielle Desertec (DII), consortium qui regroupe 56 actionnaires et partenaires issus de 15 pays.
A la question de savoir si Sonelgaz a rallié DII, M. Bouterfa a expliqué que son groupe «n'a pas intégré Desertec II». «Nous allons travailler avec ce consortium sur la base d'un protocole stratégique. Nous allons travailler sur des projets communs. Les difficultés que nous avons identifiées sont reconnues», explique-t-il. «L'Algérie, en tant qu'Etat, n'a rien signé avec Desertec qui est une initiative regroupant des opérateurs industriels. Le protocole signé vise à développer l'énergie renouvelable sur les plans tant local qu'international avec un certain nombre d'axes de coopération», dit-il. Le Pdg de Sonelgaz a été interpellé sur le fait que Sonelgaz n'a pas signé un accord concret avec Desertec, comme l'ont fait les Marocains. Le consortium DII a en effet déjà paraphé un premier accord avec le Maroc portant sur un projet qui sera réalisé en collaboration avec l'Agence marocaine de l'énergie solaire Masen. L'énergie issue du projet commun DII/Masen pourra commencer à alimenter en courant les réseaux marocains et espagnols autour de 2014. Sur cette question, M. Bouterfa se veut optimiste, estimant que l'accord conclu entre son groupe et DII permettra «l'élaboration d'études communes pour identifier les technologies les plus performantes et identifier les obstacles juridiques et physiques qui empêchent le transfert de l'électricité du Sud vers le Nord». «Le projet des énergies renouvelables s'inscrit sur le long terme», précise-t-il. L'accord vise le renforcement des échanges d'expertise technique, l'examen des voies et moyens pour l'accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l'international. Le mémorandum a aussi pour but d'encourager les coopérations industrielles en matière de
ressources et développement dans les domaines de la fabrication, de l'installation et de l'exploitation des énergies renouvelables. «Pour l'exportation, le transit par l'Italie et l'Espagne pose des contraintes qu'il va falloir absolument résoudre en trouvant les formules idoines», poursuit-il. M. Bouterfa rappelle, à juste titre, que l'Algérie n'a pas pu concrétiser le projet engagé dans les années 2000, consistant en l'interconnexion électrique avec l'Espagne et l'Italie. «Ces contraintes qui ne peuvent être résolues qu'à long terme.
En attendant, il y a des alternatives que nous allons étudier avec Desertec II, à l'image du Swap, l'hybride solaire gaz, entre autres. Nous allons y travailler», dit-il. «Il faut repenser le réseau de transport d'électricité», lance-t-il. M. Bouterfa estime que Desertec II intéresse son groupe, du moment que ce consortium adhère à l'idée algérienne de dire oui aux énergies renouvelables mais avec une intégration locale consistant en la fabrication d'équipements. «Nous sommes passés du principe de l'utilisation de l'énergie à l'examen en amont de l'énergie, à savoir la fabrication et les moyens de production», affirme-t-il. Et d'ajouter : «Il y a, de ce fait, un impératif de développer le génie local et mettre à contribution les capacités nationales». «La tenue de ces engagements suppose des partenariats et des investissements dans l'industrialisation de la filière et le développement du génie local.
L'accord que nous avons signé avec DII s'inscrit dans la durée, dans l'intérêt des deux parties et à travers une collaboration gagnant-gagnant», explique-t-il. «A l'origine, poursuit-il, le projet consistait à produire de l'énergie au Sud pour les besoins du Sud. A l'horizon 2050, une partie de cette énergie devait être exportée en Europe», rappelle-t-il. «Avec les discussions, nous avons convaincu Desertec II à lui faire partager l'idée selon laquelle il ne saurait y avoir de développement du renouvelable sans une composante locale», indique-t-il. «Si nous n'importons que les équipements, cela équivaut à l'importation de notre soleil! Nous voulons notre soleil et voir les Algériens travailler», martèle-t-il. A la question de savoir si l'Algérie compte des compétences humaines suffisantes pour mener à bien ces grands projets du renouvelable, M. Bouterfa a eu cette réponse : «Les ressources humaines, on les formera». Le Pdg de Sonelgaz affirme que la production de l'électricité dans le désert et son exportation vers l'Europe était une idée avancée par l'Algérie, en 1993, à Tunis. Ce responsable souligne que lorsque Desertec II s'était manifesté, l'Algérie n'avait pas encore de programme de développement des énergies renouvelables. «Depuis février dernier, le pays dispose d'un programme en la matière. «Le développement des énergies renouvelables est un axe stratégique pour l'Algérie qui veut s'engager dans une nouvelle ère énergétique durable en intégrant dans son mix énergétique près de 40% d'électricité d'origine renouvelable (22 gigawatts) d'ici 2030. Si les conditions le permettent, il est même prévu l'exportation de 10 gigawatts d'électricité solaire vers l'Europe», indique-t-il. «Nous sommes ouverts à tous les partenaires. Nous allons travailler avec tous ceux qui veulent participer à réaliser ce programme. Desertec II s'inscrit bien dans ce plan», dit-il.


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