Les fortes intempéries, qui ont affecté la capitale de l'Est durant pratiquement une semaine, ont laissé des traces au niveau de la population. Ainsi, dans le domaine sanitaire et pour la seule journée de jeudi dernier, le bilan des blessés victimes des conditions atmosphériques que nous a annoncé hier la direction de la communication du centre hospitalo-universitaire, s'est élevé à 37 cas, toutes causes confondues, qui sont dus principalement aux accidents de la circulation, aux chutes et aux boules de neige durcie lancées par de jeunes inconscients. Dans ce chiffre, a indiqué M. Kaabouche Aziz, 4 cas ont nécessité l'hospitalisation pour soins. «Pour ce qui est spécialement du service des urgences en ophtalmologie, a expliqué encore le responsable de la communication, nous avons enregistré 37 cas depuis le début des intempéries. Toutes les personnes touchées ont bénéficié de soins approfondis et ont regagné leurs domiciles. Seules deux personnes restent encore en hospitalisation pour traitement, mais leur état ne nécessite pas d'inquiétude». Dressant également un bilan général de l'activité de son établissement durant ces intempéries, le responsable a annoncé que les services d'urgence et chirurgicaux ont accueilli plus d'une centaine de personnes souffrant de différents traumatismes dus aux causes qu'on vient de citer, parmi lesquels 6 cas sont toujours hospitalisés. «Nous avons déclenché le plan Orsec dès le début des intempéries en mettant en place un plan de commandement opérationnel (PCO) supervisé par le directeur général, a encore expliqué notre interlocuteur. Une permanence à tous les niveaux a été instaurée et nous travaillons en étroite coordination avec la cellule de veille installée au niveau du cabinet du wali, ainsi qu'avec le directeur de wilaya de la santé et de la population. Ce dispositif opérationnel restera en place tant que les perturbations atmosphériques continueront, a précisé M. Kaabouche. Profitant de l'opportunité qui lui a été offerte, ce dernier a tenu à démentir les rumeurs et certains informations rapportées à propos de cas d'enfants qui auraient été hospitalisés dans ses services et auraient perdu la vue à la suite d'accidents dus aux jets de pétards et autres feux de Bengale utilisés à l'occasion de la célébration du Mawlid Ennabawi. «J'ai fait ce matin une tournée dans tous les services et tous m'ont confirmé qu'ils n'ont jamais eu connaissance de pareils cas», a-t-il affirmé.