Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, les éléments de la brigade de la gendarmerie de l'USTO ont réussi à appréhender quatorze ressortissants subsahariens. Les mis en cause ont été interceptés au cours de barrages routiers dressés à hauteur de la route nationale N°11 reliant Oran à Mostaganem. C'est lors de l'interpellation de ces clandestins que les gendarmes ont constaté que les mis en cause n'avaient pas de passeports pour entrer sur le territoire national. Aucun document attestant leur séjour en Algérie n'a été trouvé en possession de ces migrants dont certains avaient l'intention de rallier Alger, alors que d'autres se dirigeaient vers la ville de Mostaganem. Les premières données des recherches ont démontré que ces immigrés se sont introduits illégalement à partir des frontières sud du pays pour rejoindre le nord. C'est, le plus souvent, l'itinéraire qu'empruntent les clandestins pour rallier les villes frontalières ouest et arriver enfin en Europe après avoir transité par l'Espagne. Présentés au tribunal de cité Djamel, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt en attendant leur expulsion vers leurs pays d'origine. Dans un bilan dressé par les services du 2ème Commandement régional de la Gendarmerie nationale d'Oran qui, rappelons-le, coiffe 12 wilayas de l'Ouest, on apprend que 546 affaires d'immigration clandestine ont été traitées en 2011 contre 535 en 2010. Les gendarmes ont arrêté 781 clandestins en 2011 contre 863 en 2010 et 1.055 en 2009. Pas moins de 441 personnes ont été écrouées contre 578 en 2010. Les wilayas les plus touchées par le phénomène sont Tlemcen avec 115 affaires, compte tenu de son emplacement géographique et sa proximité avec les frontières ouest. La wilaya d'Oran vient en deuxième position avec une moyenne de 95 affaires traitées, suivie d'Aïn Témouchent (80 affaires) et Sidi Bel Abbès (55 affaires).